Alors que Besançon devait accueillir pour la première fois sur le site de la Malcombe une manche de Coupe du Monde de Cyclo-Cross, les conditions sanitaires liées à la crise de la Covid-19 ont eu raison de l'événement.
C'est un crève-coeur pour l'Amicale Cycliste Bisontine, organisatrice de l'événement. Mais une décision inéluctable pour ne pas mettre en péril le club de vélo de Besançon. Après avoir organisé sept éditions des championnats de France, les bisontins souhaitaient accueillir le 29 novembre prochain la seule manche française de Coupe du Monde de Cyclo-Cross. Mais il y a trop d'argent en jeu pour tenter le diable.
"C'est simple, organiser une manche de Coupe du Monde, ça coûte 240 000€", explique Pascal Orlandi, le président de l’Amicale Cycliste Bisontine. "On allait vers des pertes de près de 60 000 € ! On a travaillé pendant des mois pour organiser l'événement, mais ce n'est pas possible de prendre ce risque."
En effet, avec entre 3000 et 4000 spectateurs payants, impossible d'organiser la tenue de buvettes ( le nerf de la guerre en matière de revenus) car les règles sanitaires imposent de consommer assis.
Il n'y aura donc pas de manche française dans le calendrier du Cyclo-Cross cettte année. Mais les bisontins ne sont pas les seuls à freiner. Les deux manches américaines sont annulées à cause de la crise de la Covid-19. Encore plus inimaginable il y a encore quelques mois, les deux épreuves de Belgique, la Mecque du Cyclo-Cross, sont également annulées.
Les bisontins ont déjà annoncé à la société Flanders Classic, qui détient les droits d'organisation de la Coupe du Monde de Cyclo-Cross, qu'ils étaient candidats pour remettre ça l'année prochaine.