Le Tribunal de Grande Instance examinait ce mardi matin le cas du collectif SolMiRé qui a réquisitionné un local vacant rue d'Arènes à Besançon pour en faire un accueil de jour de réfugiés. Le propriétaire des lieux, la SAIEMB, dirigée par la ville de Besançon, demande l'expulsion.
Le tribunal de Grande Instance de Besançon a décidé de reporter au 9 janvier sa décision d'expulser ou non le Collectif SolMiRé de la rue d'Arènes. Le collectif d'aide au réfugiés a investi il ya deux mois un local vacant pour en faire un accueil de jour "le Bol d'Air". Les réfugiés, principalement d'Europe de l'Est, y trouvent de quoi cuisiner, faire leur lessive ou prendre une douche en journée, dans l'attente d'examen de leur dossier par les services de la préfecture.
Le Collectif SolMiRé dit avoir sollicité à plusieurs reprises la ville de Besançon et la société Immobilière qu'elle dirige, la SAIEMB , pour obtenir un tel lieu d'accuail. En vain. L'association a proposé de verser un loyer solidaire après avoir investi les lieux, sans plus de succès. La Société immobilière, elle, a porté plainte au nom du droit et de règles de sécurité enfreintes. Elle dit avoir proposé un arrangement à l'association. La ville et le collectif se renvoient donc la balle.
Les bénéficiaires du "Bol d'Air" pourront profiter des lieux au moins jusqu'au 9 janvier, de quoi passer les fêtes l'esprit tranquille, se rassurent les bénévoles de SolMiRé.
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