Ce samedi 4 novembre 2023, une nouvelle manifestation de soutien à Gaza était organisée dans les rues de Besançon (Doubs). Les 1.000 manifestants réclament un cessez-le-feu immédiat dans le territoire gazaoui.
Presque un mois après le début de la guerre entre le Hamas et Israël, une nouvelle manifestation s'est tenue ce samedi 4 novembre 2023 à Besançon (Doubs). Les manifestants ont voulu adresser à nouveau leur soutien aux habitants de la bande de Gaza, bombardée par Israël depuis plusieurs jours.
Dans sa main, Jean-Pierre Debuissy tient un drapeau de la Ligue des droits de l'Homme. C'est d'ailleurs sur la place des droits de l'Homme que les manifestants se sont donné rendez-vous avant de déambuler dans les rues bisontines.
"Les 1.400 victimes civiles que le Hamas a causées en Israël, on l'a dénoncé dès le départ. C'est un crime de guerre, affirme-t-il. Et on ne peut pas accepter qu'en représailles, Israël tue des milliers de Gazaouis sous prétexte de détruire le Hamas. Aujourd'hui, on dénonce les crimes de guerre dans la bande de Gaza et on demande un cessez-le-feu immédiat."
On se rend compte que c'est une goutte d'eau par rapport aux besoins réels.
Jean-Pierre Dubuissy, membre de la Ligue des droits de l'Homme de BesançonAu sujet de l'aide humanitaire à Gaza
Le Bisontin regrette également l'impossibilité pour les pays étrangers de fournir suffisamment d'aide humanitaire aux Gazaouis. "On se rend compte que c'est une goutte d'eau par rapport aux besoins réels. Il faudrait que la frontière entre l'Égypte et la bande de Gaza soit davantage ouverte pour que tous les produits de première nécessité puissent passer."
Un appel à une position plus forte de l'État français
"Ce qui se passe ces derniers temps, c'est absolument inacceptable. Le Hamas a commis des actes terroristes qui sont affreux et qui doivent être condamnés. Mais ce n'est pas une raison pour se venger sur des civils palestiniens", ajoute Tilale El Yousfi, militante chez Europe Écologie les Verts, capuche de son imperméable sur la tête. "On veut que notre gouvernement adopte une position beaucoup plus forte pour appeler à un cessez-le-feu."
"C'est vraiment épouvantable ce qui est en train de se passer à Gaza. Je ressens une immense tristesse, comme le 7 octobre (jour de l'attaque du Hamas en Israël, NDLR). Pourquoi en Ukraine, on a fait tout ce qu'il fallait ? Quelle est la différence entre l'Ukraine et la Palestine ? Je n'en vois pas. Il y a un pays occupé, par la Russie dans un cas, par Israël dans l'autre", compare une manifestante.
Une nouvelle mobilisation est prévue à Besançon le samedi 11 novembre.