Comme les entraîneurs de football des grands clubs de France, les directeurs d'orchestre sont des personnalités demandées et désirées. Jean-François Verdier devrait apprécier ce parallèle lui qui adore le football. Les élus du conseil d'administration viennent de le réélire pour un troisième mandat.
En 2010, Jean-François Verdier, considéré comme l’un des meilleurs clarinettistes européens, « super-soliste » de l’Opéra National de Paris, acceptait le poste de directeur artistique et musical de l'orchestre Victor Hugo Franche-Comté. Il a participé au rapprochement des orchestres de Montbéliard et Besançon pour constituer cet orchestre régional à rayonnement national.
Pour mieux comprendre le rôle d'un chef d'orchestre, Jean-François Verdier nous avait gentillement permis de passer une heure dans sa tête le temps de ce reportage:
Le président de l’orchestre, le maire de Besançon Jean-Louis Fousseret et l’ensemble des élus du comité syndical lui ont exprimé ainsi leur confiance tant "pour son bilan remarquable qui contribue au rayonnement de l’Orchestre, que pour sa vision d’avenir pour l’ensemble, à travers un projet artistique ambitieux".
Le système de contrats à durée déterminée de trois ans est assez courant dans le monde de la culture. Il permet généralement à des directeurs de se voir renouveler de trois années supplémentaires. Il est par contre assez rare qu'un directeur prolonge encore.
Nommé à la tête de l’orchestre en 2010, Jean-François Verdier a su faire de l’orchestre un acteur important de la scène musicale nationale et internationale, en accompagnant sa mutation vers un orchestre à vocation régionale.
Cette orientation réussie a largement séduit les spectateurs - la fréquentation annuelle a été multipliée par quatre depuis 2010.