De nouveaux policiers seront affectés au quartier de La Planoise. Le maire (LREM) de Besançon avait milité pour que sa ville fasse partie du dispositif.
Les villes qui testeront le dispositif Police de Sécurité et du Quotidien viennent d'être annoncées ce jeudi 8 février après-midi lors d'une conférence de Gérard Collomb, ministre de L'Intérieur. Besançon est l'une d'entre elles et la seule de la région. Cette police sera mise en place dans le quartier de La Planoise dès le mois de septembre 2018. Quatorze autres «quartiers de reconquête républicaines» ont été identifiés en France.
La Police de Sécurité du Quotidien était l'une des promesses du candidat Macron. Dans une interview donnée au Monde, Le ministre de l'Intérieur en donne une définition floue : «Ce sera une police aux ambitions renouvelées (...) une police respectée, parce que dotée de moyens nouveaux ; « sur-mesure » (...) connectée parce qu’elle intégrera la révolution numérique. Elle sera, enfin, partenariale parce que travaillant avec les maires et leurs polices municipales, les entreprises de sécurité privée, mais aussi la population.» Quinze à trente policiers viendront dans le quartier et auront notamment pour mission de rétablir un lien entre la population et les forces de l'ordre.
Le maire de Besançon, qui a milité pour accueillir le dispositif, a affiché sa satisfaction dans un communiqué publié peu après l'annonce officielle. « Je suis pleinement satisfait de cette décision qui répond aux préoccupations en matière de sécurité des Bisontins, a écrit Jean-Louis Fousseret, membre de La République En Marche. Le Gouvernement tient son engagement. Des effectifs identifiés et des moyens supplémentaires nous seront affectés. Ce dispositif vient compléter la bonne coopération entre toutes les forces de l’ordre et de la justice. Il concrétise le travail engagé depuis de nombreux mois avec M. le Préfet, le Commissaire de Police, Madame la Procureure de la République, l’Adjointe à la Sécurité et le Directeur de la Sécurité et de la Tranquillité Publique de la Ville de Besançon ».
Cette police de sécurité du quotidien est inspirée de la police de proximité, enterrée en 2003.