Ce midi, un rassemblement a eu lieu devant l'hôtel de police de Besançon. Les policiers veulent afficher leur solidarité avec les quatre policiers attaqués samedi à coup de cocktail molotov à Grigny dans l'Essonne.
Un rassemblement devant l'hôtel de police de Besançon
Dans la capitale comtoise, une cinquantaine de policiers sont sortis devant leur commissariat ce midi. Un rassemblement similaire a eu lieu à Belfort.Alliance, premier syndicat de gardiens de la paix, a appelé lundi les policiers à une "grève du zèle". D'autres organisations appellent à des rassemblements silencieux devant les commissariat après l'attaque au cocktail molotov survenue samedi contre quatre agents dans l'Essonne.
"Nous appelons tous les policiers, en soutien à nos collègues" visés par cette attaque et dont l'un se trouve toujours entre la vie et la mort, à une "grève du zèle" à partir de mardi, a déclaré le secrétaire général adjoint d'Alliance, Frédéric Lagache, sans préciser la durée du mouvement.
Quatre autres organisations, SCSI (majoritaire chez les officiers), Alternative-polic (minoritaire), Unsa-Police et Unité SGP-Police FO (deuxième syndicat de gardiens de la paix), ont appelé à des rassemblements devant les commissariats.
Lors de l'attaque, samedi après-midi, les quatre policiers effectuaient une mission de surveillance près d'un emplacement connu pour ses vols avec violences sur des automobilistes.
Hier, le Premier ministre Manuel Valss et le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve se sont rendus au commissariat de Savigny-sur-Orge, où est affecté l'adjoint de sécurité de 28 ans très grièvement brûlé sur l'ensemble du corps samedi. Son pronostic vital est toujours "engagé".