Ce samedi après-midi, dans la capitale comtoise comme dans beaucoup d'autres villes de France, ont défilé des pancartes citant les noms de Georges Floyd et d'Adama Traoré et dénonçant les violences policières. Dans la foule, la présence de gilets jaunes, aussi.
Genou à terre, poing tendu, et un seul nom répété celui d'Adama Traoré. Un geste hommage devant un bâtiment symbolique, la préfecture de Besançon.
Ils étaient près de 800 ce samedi après-midi pluvieux, mais pas nerveux. Parmi les manifestants, beaucoup de jeunes, certains encore mineurs.
Si l'appel au rassemblement provenait bien du comité "la Vérité pour Adama", il s'agissait d'une initiative locale prise par différents partis politiques d'extrême-gauche, des associations humanitaires ainsi que le collectif Gilets Jaunes qui, lors des prises de parole, aura dénoncé les violences policières subies les samedis de contestation.
C'était le premier gros rassemblement depuis le déconfinement. Il se sera déroulé pendant deux heures dans le calme, à part un léger moment de flotement devant le commissariat de police, dont la rue était barrée par huit fourgons de CRS.