Comme dans une vingtaine de villes françaises, une manifestation contre les violences policières a eu lieu à Besançon à l'appel notamment de l'AMEB-Solidaires et du NPA. "La police partout, la justice nul part" scandaient les manifestants qui ont défilé devant la préfecture et le commissariat.
Un mois après la mort de Rémi Fraisse, tué par une grenade de la gendarmerie, dans le Tarn, cet appel à "reprendre la rue le 22 novembre" avait d'abord été lancé à l'initiative de comités opposés au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes, avant d'être élargi à toute la France. Des rassemblements étaient aussi annoncés à Toulouse, Nantes, Tours, Brest ou encore Marseille.
Les organisateurs entendent "dénoncer la répression", suite en particulier à une manifestation d'opposants à l'aéroport, la plus importante contre le projet, le 22 février dernier à Nantes, lors de laquelle trois manifestants ont perdu l'usage d'un oeil.
A Besançon, près d'une centaine de manifestants ont marché de la place du 8 septembre au commissariat de police. Ils ont maculé symboliquement les murs du commissariat de peinture rouge.