Le CHU Minjoz est accusé de mise en danger délibérée de la vie d'autrui. De l'amiante se trouvait dans les locaux. La direction, qui le savait, n'a pas informé ses agents, selon l'intersyndicale. L'avocat de l'hôpital minimise la responsabilité de l'établissement. Premier jour de procès...
Ce procès est observé attentivement par d'autres hôpitaux en France, par beaucoup de syndicalistes confrontés à la même problématique. Le procès de l'amiante de l'hôpital de Besançon est une première dans son genre. Un hôpital accusé de mettre la vie d'autrui délibérément en danger, ce n'est pas courant. (Voir le rappel des faits à la fin de cet article, faits vus par les syndicalistes réunis en intersyndicale.)
Compte rendu de cette première journée avec Stéphanie Bourgeot
Voici l'interview en longueur de l'avocat Michel Ledoux, qui défend la Fédération Santé de la CFDT et également l'Association Nationale des victimes de l'amiante.
Jusqu'à maintenant, la direction de l'hôpital Minjoz n'a jamais souhaité s'exprimer, malgré nos sollicitations. Pour la première fois, l'avocat de l'établissement de santé prend la parole. Il s'agit de Claude Evin, ancien ministre socialiste de la santé.