Ce mercredi 19 mai, les commerces non-essentiels, fermés pendant le troisième confinement, ont pu rouvrir. A Besançon, les clients étaient au rendez-vous.
Certains, et certaines, l’attendaient avec impatience : ce mercredi 19 mai, les commerces non-essentiels ont rouvert leurs portes. “Dès l’ouverture à 10 heures, j’avais déjà deux clientes en même temps”, raconte une vendeuse de bijoux, à Besançon, “elles étaient très motivées”. En cette matinée pluvieuse, un temps qui éloigne habituellement les clients des commerces du centre, il y avait pourtant, un peu, de monde, dans les rues commerçantes de la préfecture.
“Même s’il pleut, on est ravies !”, explique une passante, avec déjà quelques sacs en main, et des amies à sa suite, “On a été boire un petit café en terrasse, et là on fait les magasins”. “Ça fait plaisir de voir du monde, tout allumé et ouvert”, ajoute-t-elle. “C’est quand même plus sympa, on voit des gens, ça revit”, confirme un peu plus loin un piéton. Dans les boutiques, la plupart des clients ont une idée précise en tête : “Je suis venue spécialement dans cette boutique, j’attendais ces chaussures”, explique une cliente, en plein essayage, “je voulais de la qualité, alors j’ai attendu”. Mais dans les rues du centre, on croise aussi beaucoup de passants, ravis de pouvoir à nouveau flâner dans les magasins. “J’ai fêté l’ouverture des magasins avec une paire de chaussure, alors que j’en ai plein les placards”, avoue malicieusement une piétonne. “On profite !” lance un jeune homme, sac en main.
Mais si cette “rentrée des commerçants”, comme la qualifie une vendeuse, leur permet de retrouver leur clientèle, du côté des boutiquiers, il reste des inquiétudes. “Je suis heureux d’avoir ouvert ce matin”, expose un vendeur de meubles et objets de décoration, “mais je ne vais pas rattraper le confinement”. Un peu plus loin, dans un magasin de lingerie, la gérante confirme. “On rouvre et nos clients sont ravis”, explique-t-elle, “nous, on attend un petit peu, on espère que le calendrier des soldes va être adapté". Car pour l’instant, elles doivent se tenir du 23 juin au 28 juillet. “Fin juin, pour nous c’est beaucoup trop tôt. On ne peut pas faire comme on fait d’habitude en ayant fermé un mois et demi”. Un changement des dates prévues est plausible : celles des soldes d’hivers avaient été modifiée à plusieurs reprises.