C'est affreux à écrire. Mais ces chiffres sont "moins pires" que pour la France. Avec 13% de la population vivant sous le seuil de pauvreté, notre région est l'une des moins exposées de l'hexagone. Avec bien entendu de grandes disparités géographiques.
En 2017, les équipes du Secours Catholique de Bourgogne-Franche-Comté auront accueilli 22 000 ménages. Un nombre en augmentation de 3% par rapport à 2016. La moitié de ces ménages sont composés de familles avec enfants.
En Bourgogne-Franche-Comté, toujours en comparaison avec la France, le Secours Catholique constate avoir affaire à un plus grand nombre de femmes, de personnes de plus de 60 ans et de migrants.
On note bien évidement des disparités suivant les départements. La pauvreté monétaire est plus forte dans la Nièvre et dans le Territoire de Belfort, alors qu'elle est moins présente dans le Jura et la Saône-et-Loire.
Bien entendu, le prix élevé des loyers, dans le Grand Dijon et dans le Haut-Doubs (proximité avec la Suisse), pèse sur les ménages les plus fragiles.
Le Secours Catholique prône une automatisation des aides, estimant que les "dédales" de l'administration sont pour certaines populations un frein à l'obtention de subventions. En 2017, un ménage sur cinq accueilli au Secours Catholique ne percevait aucunes ressources.