Le Chilien Nicolas Zepeda Contreras, soupçonné d'avoir assassiné en décembre Narumi Kurosaki, une étudiante japonaise à Besançon, était cité à comparaître ce mardi devant la Cour suprême à Santiago du Chili. Son avocat clame son innocence.
Nicolas Zepeda Contreras était cité à comparaître devant la cour suprême de son pays, le Chili. La France a demandé l'extradition de celui que la justice considère comme le principal suspect suite à la disparition d'une étudiante japonaise début décembre à Besançon. L'ex-petit ami de Narumi Kurosaki clame son innocence. Récit L.Ducrozet.
Le jeune homme de 26 ans est arrivé au côté de son avocat Pelayo Vial vers 11 heures. L'audience n'aura duré que quelques minutes. Une télévision japoaise sur place diffuse les images de l'arrivée du suspect.
a déclaré Me Vial.
Nous allons nous défendre, évidemment. Nous rejetons les charges qui pèsent contre mon client"
Nicolas Zepeda Contreras était cité à comparaître devant la Cour suprême qui avait refusé début février de placer en détention provisoire le jeune homme à la demande de la justice française, en raison du "peu d'informations relatives aux faits punissables et à (sa) participation".
"Nous avons comparu volontairement dès que Nicolas a eu connaissance des premières demandes de l'Etat français", a ajouté l'avocat du Chilien, réfutant que son client cherche à échapper à la justice.
a expliqué l'avocat.La défense du suspect sera assurée depuis le Chili car "assumer une défense en France est impossible, tant physiquement qu'économiquement, pour notre client
Quelques minutes après sa comparution, le Chilien est reparti sans faire de déclaration à la presse, dont des médias japonais qui avaient fait le déplacement.
Le corps de Narumi Kurosaki, 21 ans, qui étudiait le français à Besançon (est de la France) depuis septembre, reste introuvable, mais la police et la justice françaises sont persuadées de son décès.
Nicolas Zepeda Contreras a regagné son pays natal après la disparition de Narumi qui avait entretenu, par le passé, une relation amoureuse avec lui, avant de le quitter.
Une demande d'extradition de la France
La justice française a demandé l'extradition du suspect estimant que de lourdes charges pèsent sur lui. La procureure de la République a annoncé la semaine dernière que l'ensemble du dossier était en cours de traduction et que la justice chilienne aurait bientôt tous les éléments du dossier en sa possession.
La France avait deux mois pour fournir toutes ces pièces. D'ici la fin du délai, le suspect fait l'objet d'une interdiction de sortie du territoire chilien.