La commission de discipline de la LFP s'est réunie, mercredi 29 septembre, et a sanctionné le défenseur du FC Sochaux-Montbéliard, Christophe Dhiediou, à quatre matches de suspension suite à des débordements après le match entre Ajaccio et les Lionceaux.
À la suite de l'après-match face à l'AC Ajaccio, Christophe Diedhiou a été sanctionné, mercredi 29 septembre, par la commission de discipline de la LFP de quatre matches de suspension.
Le défenseur sénégalais en a déjà purgé trois alors qu'il était suspendu à titre conservatoire. Il manquera donc le prochain match des Sochaliens, ce samedi 2 octobre (19 heures), face à Niort.
Christophe Diedhiou a été impliqué dans une bagarre avec un stadier après la rencontre des Lionceaux perdue face aux Corses (1-0), le 11 septembre dernier.
Une amende avec sursis pour le club corse
Les raisons de cet incident restent encore vagues. Le stadier a été frappé dans la cour intérieure du stade François-Coty par un Sochalien alors qu'il était intervenu dans une échauffourée entre joueurs. Christophe Diedhiou avait été interpellé par la police à l'aéroport le samedi du match et placé en garde à vue. Il avait été relâché dimanche 12 septembre.
Une plainte avait été déposée par l'AC Ajaccio à l'encontre du joueur. Le club corse a, quant à lui, été sanctionné d'une amende de 50 000 euros avec sursis.
"Je n'en ai rien à taper qu'ils soient Corses"
Le directeur général du FC Sochaux, Samuel Laurent a accueilli la sanction du club corse avec contentement : "Ça ouvre une porte, ça entérine le fait qu'il y a un problème de sécurité à Ajaccio."
On va poursuivre cette affaire pour ne plus se déplacer dans ce genre d'environnement. Je veux faire déplacer mes joueurs dans les meilleures conditions possibles. Pas pour qu'il se fasse frapper à la matraque par un stadier.
Le directeur général du club confie qu'il cherche à constituer un dossier afin d'entreprendre une action en justice : "Je tiens à rappeler qu'il ne s'agit pas de l'affaire Diedhiou, mais plutôt de l'affaire AC Ajaccio. Nous n'en sommes qu'au début. Je ne lâcherai rien. Je ferai tout mon possible pour que les clubs ne se déplacent plus dans ce genre d'environnement."
"J'en ai rien à taper qu'ils soient Corses, Bretons ou Alsaciens. Je me fous de savoir où se situe ce club en France. Ce qui m'importe, c'est ce qu'il se passe dans ce club. Il faut mettre un grand coup de pied dans la fourmilière. La peur ne s'exerce que sur ceux qui l'acceptent. Ce n'est pas mon cas et je me battrai dans l'intérêt de tout le monde, la sécurité des joueurs prime", conclut Samuel Laurent.