5 choses que vous ne savez sans doute pas sur le cheval de trait comtois

La race comtoise est en fête ces 14 et 15 septembre à Maîche dans le Haut-Doubs où se déroule depuis plus d'un siècle le concours national du trait comtois. Un cheval fierté de la Franche-Comté. Mais le connaissez-vous si bien que cela ? 

  • Le cheval comtois un cheval de guerre ? 


Notre beau Comtois a un prestigieux passé militaire. Si le voit aujourd'hui pâturer dans les paysages du Haut-Doubs ou de Franche-Comté, n'oublions pas qu'il fut aussi le meilleur ami des militaires ! 
Si le voit aujourd'hui pâturer dans les paysages du Haut-Doubs ou de Franche-Comté, n'oublions pas qu'il fut aussi le meilleur ami des militaires !
Du temps de Louix XIV puis de Napoléon, les militaires vont se servir des traits comtois pour leur cavalerie, mais également pour tirer la lourde artillerie ou les carrosses de l'époque. 
Monture de bataille réputée sous l'Ancien Régime, le Comtois est décimé durant les guerres napoléoniennes. La population de chevaux connaît alors un recul.

 

  • Origine allemande ou bourguignonne ?


L'origine du cheval comtois divise les spécialistes. On sait qu'il descend en partie de son cousin suisse le Franches-Montagnes. Les ancêtres du Comtois seraient germaniques pour les uns ou bourguignons pour les autres.
Le petit cheval trapu aurait été importé par les Burgondes au 5e siècle entre la France et la Suisse. 
Patrick Wadel auteur d'une thèse sur l'élevage de la race sous l'Ancien Régime, estime lui que le comtois vient du cheval bourguignon. 
Et pour brouiller encore plus les pistes, notre Comtois aurait aussi bénéficié d'un croisement avec des étalons orientaux et espagnols durant l'occupation de la Franche-Comté.

 

  • Crinière brune ou blonde ? 


Les deux mon capitaine. Les crins du comtois étaient foncés à l'origine. Aujourd'hui, ils sont clairs. On ne doit pas cette mutation à un coiffeur, mais à un gène introduit dans la race. Dans les années 50, un étalon prénommé Questeur va permettre d'introduire le gène SILVER qui va donner au cheval de trail une crinière plus claire. Si on vous demande quelle est la robe du Comtois : elle est de type alezane et non baie comme au début. 
 
 
  • Comtois, rends-toi, quel est ton poids ? 


À force de les voir en bord de route ou à nettoyer nos parcs et forêts, on en oublierait presque l'essentiel. Il faut quoi pour être un trait comtois. Compter 650 à 800 kilos pour un trait adulte. Une taille de jeune fille de 1,50 m à 1,65 m. 
Le standard de la race est défini par le stud-book créé en 1919 la même année que la création du syndicat du cheval comtois. Encolure droite et musclée. Poitrail large. Poitrine profonde. Croupe large avec une cuisse bien descendue. Les termes sont ceux-ci ! 
Un étalon obtient l'appellation de trait comtois s'il a 4 grands-parents déjà reconnus comme traits comtois. Le sigle TC est alors apposé sur l'encolure du cheval. Il faut pour cela le feu vert d'un représentant du Haras local et d'au moins un représentant du Syndicat du cheval comtois. 

 

  • Destination la boucherie...


On l'oublie, mais la première destination du beau Comtois est la boucherie. La viande est essentiellement exportée vers l'Italie où les consommateurs sont friands de la viande de poulain. Le trait comtois autrefois utilisé dans les champs va être détrôné par l'avènement des tracteurs et machines agricoles. Le déclin dans les champs débute dans les années 30. Dans les années 70, les agriculteurs sont encouragés à vendre les chevaux au poids aux abattoirs. Paradoxalement, c'est cette activité de boucherie qui assure en partie la sauvegarde du Comtois préservant son patrimoine génétique. Vendre la viande, permet aussi la définition d'un prix minimum de marché pour l'ensemble des chevaux de trait explique l'association nationale du trait comtois. 

En savoir plus sur le cheval comtois ► www.chevalcomtois.com
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