Vendre à Singapour, la Chine ou Honk Kong leurs montres haut de gamme. Une petite dizaine d'horlogers comtois sont présents au salon international de Bâle en Suisse.
Vous les trouverez dans les ateliers. Ces petits stands où sont présents cette année 18 horlogers français. Pour être à Bâle, ces horlogers sont soutenus financièrement par la chambre française de l'horlogerie.
Côté Franche-Comté sont présents cette année plusieurs horlogers de Philippe Lebru à Yema Younger et Bresson installé à Morteau. Saint-Honoré l'horloger de Charquemont est également au rendez-vous. Certains viennent ici pour la première fois. C'est le cas de l'horloger Hexagonale qui fait fabriquer certaines de ses pièces dans le Doubs comme les bracelets de ses montres à Pelousey ou ses aiguilles à Morteau chez La Pratique.
Pour tous ces horlogers, Baselworld c'est une vitrine, mais surtout une opportunité pour remplir les carnets de commandes à l'étranger. Là où il y a de l'argent. Les montres de ces horlogers affichent souvent des sommes vertigineuses avec des montres à près de 60.000 euros pour l'horloger Hexagonale. Fob installé à Besançon et Phenomen route de Marchaux à Besançon sont présents également pour la première fois sur le salon suisse. Il fermera ses portes le 27 mars.
En ce début d'année 2018, le marché de l'horlogerie semble repartir. Les horlogers ont cumulé ces dernières années les revers de fortune, entre la force du franc suisse qui avait fait bondir leurs coûts et la vague d'attentats en Europe qui avait perturbé les achats touristiques. Ils avaient dû se résoudre à une cure d'austérité.
"L'industrie horlogère est en train de repartir", a déclaré Jean-Claude Biver, le patron du pôle horlogerie de LVMH, le numéro un mondial du luxe. Les horlogers comtois espèrent profiter eux aussi de la reprise.