Des précipitations insuffisantes en hiver et au printemps, et aujourd'hui la menace d'une nouvelle sécheresse. En ce début d'été, les cours d'eau et les nappes phréatiques sont particulièrement basses en Bourgogne Franche-Comté.
La sécheresse de 2018 a été la plus importante depuis celle de 1976. Qu'en sera-t-il en 2019 ? Il est trop tôt pour le dire, car la pluie peut encore changer la donne. Mais en ce début juillet, tous les voyants sont au rouge. Avec près d'un mois d'avance sur 2018 !
Dès le mois d'avril 2019, le bureau de recherche géologique et minière (BRGM) indiquait que le déficit de pluies avait empêché la recharge des nappes phréatiques. Météo France indiquait aussi que le premier trimestre de 2019 était le troisième le plus chaud après 2016 et 2017.
Le début de l'été confirme et aggrave la tendance, en particulier en Bourgogne Franche-Comté, comme l'indique cette carte du BRGM :
Sans être critique pour le moment, la sécheresse des sols inquiète les agriculteurs, céréaliers, producteurs de légume et éleveurs, notamment de bovins.
Les préfectures ont déjà mis en place des mesures de restrictions d'usages de l'eau dans le Doubs, la Haute-Saône, la Saône-et-Loire, l'Yonne et la Côte-d'Or. Un niveau d'alerte est en cours pour la Nièvre.