Quatre jours après son joli succès acquis face à l’US Avranches (2-1) samedi, le FC Sochaux-Montbéliard se déplace ce mercredi 11 octobre sur le terrain de Châteauroux. Avec trois matches à rattraper en début de saison, les jaune et bleu ont enchaîné un véritable marathon mais commencent à se rassurer. En cas de victoire ils pourraient remonter à la 8e place du classement avec un match en moins.
Le marathon se poursuit pour le FC Sochaux-Montbéliard. Intégré au championnat de National après trois journées, les Jaune et Bleu (11 e) doivent rattraper un calendrier déjà bien chargé. Ils se déplacent ce mercredi sur le terrain de la Berrichonne de Châteauroux (10 e), avec l’objectif d’enchaîner un deuxième succès consécutif qui les rapprocherait du peloton de tête.
"L'équipe avance"
"C’est un match qui arrive au milieu d’une série infernale", consentait ce mardi l’entraîneur Oswald Tanchot en conférence de presse, trois jours seulement après le dernier match de son équipe en championnat. "On n’a quasiment pas le temps de récupérer, mais il faut tout de suite se projeter sur un autre match. Il va falloir le gagner. Ça nous donne de l’énergie supplémentaire".
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Logique vainqueur de l’US Avranches (2-1) ce week-end à Bonal – le premier succès à domicile depuis 7 mois – les coéquipiers de Kevin Hoggas ont pris l’habitude de disputer deux matches par semaine. Un rythme effréné, usant pour les organismes, mais qui permet tout de même aux jeunes lionceaux de passer enfin la seconde sur le plan collectif. Rappelons que la plupart des joueurs ne se connaissaient pas il y a encore deux mois. La mayonnaise commence à prendre.
"Nous avons des signaux très intéressants et je trouve que l’équipe progresse, poursuivait Oswald Tanchot. Il n’y a que le temps et le travail qui peuvent nous permettre de construire une défense, de trouver des automatismes par exemple. La philosophie générale est là. Maintenant, nous devons travailler sur les détails". Un constat partagé par l’ensemble de son groupe, à commencer par le jeune ailier gauche de 21 ans Noah Fatar, arrivé d’Angers cet été. "Tout le monde s’entend très bien. Ça commence à prendre. Il y a de la concurrence dans le secteur offensif notamment et c’est très bien, car ça laisse des choix au coach", expliquait l’ancien angevin.
"La mayonnaise commence à prendre"
"Collectivement, nous avons montré des choses très intéressantes à chaque match depuis le début de saison", jugeait de son côté Oswald Tanchot, s’appuyant particulièrement sur la démonstration collective de samedi face à Avranches, sur le premier but notamment. Une action digne du grand Barça de Xavi menée dans toute sa splendeur par l’intenable milieu de terrain Diego Michel, et parfaitement conclue par un Alex Daho en pleine confiance devant le but.
"Sur la confiance, il faut rester vigilants", tempérait tout de même le coach sochalien. "Il y a beaucoup d’humilité dans ce groupe et nous devons regarder les choses avec du recul. Ne pas tout remettre en cause après une défaite ou l’inverse, s’enflamment après deux succès".
L’ancien entraîneur du Havre sait de quoi il parle. Avant de s’imposer face à l’US Avranches samedi, son équipe restait sur une dure série de quatre matches sans victoire (le dernier succès remontait au 15 septembre face à Martigues). Une spirale de laquelle les Sochaliens se sont parfaitement sortis, avec la ferme intention de ne pas y replonger tout de suite. "On avance, mais nous devons être encore plus efficaces devant le but", expliquait de son côté Noah Fatar, "Le coach nous laisse beaucoup de libertés dans les 30 derniers mètres donc c’est à nous de nous exprimer".
Manque d'efficacité
Comment donner tort à l’ailier sochalien. Sur la pelouse de Versailles (match nul 1-1) les Jaune et Bleu ont vendangé une dizaine d’occasions, laissant un point à leur adversaire du soir qui n’en demandait pas tant. L’efficacité pêche tout comme la situation de la charnière défensive, qui concède encore beaucoup de buts. Voilà les deux gros axes sur lesquels les Lioncaux doivent travailler s’ils veulent avoir une chance d’exister dans les hautes sphères du championnat.
Première réponse ce mercredi. Après Châteauroux, les Sochaliens auront trois jours pour se reposer avant d’aller dimanche à Melisey, terre d’un certain Thibaut Pinot, en Coupe de France.
