ATHLÉTISME. L'agence française contre le dopage fait appel de la suspension de l’athlète Ophélie Claude-Boxberger

Selon le quotidien L’Equipe, l’AFLD fait appel. Le Conseil d’Etat devra trancher dans quelques mois. Ophélie Claude-Boxberger a été suspendue pour deux ans après la découverte d’EPO lors d’un contrôle, suivi d’une affaire familiale rocambolesque.

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Le 7 avril, la commission des sanctions de l'agence française contre le dopage a rendu sa décision. Deux ans de suspension pour l’athlète de l’équipe de France d’athlétisme, spécialiste du 3000 m steeple. Cette dernière avait été contrôlée positive à l’EPO après un contrôle réalisé en septembre 2019 juste avant les mondiaux de Doha. Devant l’agence, lors de l'audience du 16 mars, l’athlète de 32 ans a clamé son innocence et plaidé pour sa relaxe, accusant son ex-beau-père et assistant, Alain Flaccus, de lui avoir injecté de l'EPO à son insu.

 

“Nous estimons que la sanction n’est pas proportionnée”
 

L’Agence française de lutte contre le dopage réclamait 8 ans de suspension. “Nous estimons que la sanction n’est pas proportionnée” a expliqué Dominique Laurent, président de l’AFLD au journal l’Equipe. Il évoque une prise d’EPO qui ne s’est pas réduite à une seule injection. Ophélie Claude-Boxberger avait expliqué s’être assoupie lors d’une séance de massage durant laquelle l’injection a été réalisée. Son beau-père avait reconnu les faits avant de se rétracter.

La quintuple championne de France, spécialiste notamment du 3.000 m steeple est suspendue jusqu'au 5 novembre 2021. Elle ne peut plus postuler pour participer aux JO de Tokyo (23 juillet-11 août), la route semble en revanche libre pour une éventuelle participation aux JO de Paris en 2024, sauf si sa condamnation est revue à la hausse . Ophélie Claude-Boxberger, s’est exprimée à l’issue de la sanction prononcée par la commission des sanctions de l'Agence française antidopage. "Je risquais huit ans donc je pourrais être contente, mais non, car j'ai toujours demandé la relaxe, j'ai toujours expliqué que j'étais innocente", a-t-elle ajouté. Elle a confié à France 3 Franche-Comté l'espoir d'un retour sur les pistes pour les championnats du monde en salle en 2022.


L’affaire Claude Boxberger est loin d’être terminée. Le Conseil d’Etat se prononcera donc dans les prochains mois. Le 6 mai, le tribunal de Besançon doit se pencher lui sur la plainte contre X déposée par l’athlète pour administration de substances nuisibles.
           

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