Le sort des 316 salariés de l'usine Peugeot Japy de Valentigney dans le Doubs était examiné ce jeudi 15 mars par la justice. Un seul repreneur reste en lice.
Le tribunal de commerce de Grenoble se penchait ce jeudi 15 mars sur la société Peugeot Japy dernière société du groupe Maike Automotive dont le sort n'a pas été réglé.
L'entreprise de Valentigney est en redressement judiciaire depuis le mois dernier. Cette situation résulte des difficultés de sa maison mère, le groupe haut-savoyard Maike Automotive, alors qu'elle-même est "parfaitement viable", a estimé Dany Beugin, élu FO au comité d'entreprise.
L'usine Peugeot Japy fabrique des pièces de boîtes de vitesse, principalement pour General Motors et PSA, avec un effectif de 316 salariés en contrat à durée indéterminée (CDI) et 180 intérimaires, selon les syndicats.
Deux dossiers de reprise initialement
Deux candidats se sont manifestés pour sa reprise. Farinia, spécialiste français de la forge-fonderie et fournisseur de Peugeot Japy, a déposé une offre qui prévoit 58 licenciements. Après négocation avec les syndicats, ce chiffre aurait été ramené à 28 licenciement sur le site de Valentigney. L'intersyndicale espère éviter la liquidation. La décision du tribunal de commerce sera rendue le mardi 20 mars.
4A Industrie, association entre un ancien dirigeant de Peugeot Japy et le patron de la Fonderie du Poitou Fonte, dans la Vienne ont finalement retiré leur offre de reprise.
La commune de Valentigney a organisé une journée "ville morte" le 10 mars pour exprimer l'inquiétude des élus locaux et de la population.