Le député socialiste du Pays de Montbéliard a rencontré aujourd'hui Christophe Sirugue, le nouveau secrétaire d'Etat à l'industrie à propos de Peugeot Scooters. L'entreprise de Mandeure est en grande difficulté et les 420 salariés sont très inquiets.
C'est le groupe indien Mahindra qui détient 51 % du capital de Peugeot Scooters et sa politique n'est pas vraiment claire.
Le groupe a annoncé 700 licenciements au niveau mondial. Localement, les salariés de Peugeot Scooters cumulent les jours de chômage technique : 33 depuis le début de l'année et 25 de plus d'ici la fin de l'année qui ont été annoncés ce mois-ci.
Les 420 salariés de Peugeot Scooters sont donc particulièrement inquiets pour leur avenir.
Aujourd'hui, le député socialiste de la circonscription, Frédéric Barbier a rendez-vous, en fin de journée, avec Christophe Sirugue, secrétaire d'Etat à l'industrie depuis moins d'un mois. Il sera accompagné par Martial Bourquin, sénateur socialiste du Doubs.
Frédéric Barbier insiste sur un point : si Mahindra détient 51 % du capital, l'autre actionnaire, c'est Peugeot et ses 49 %. Il attend donc une attitude offensive de Peugeot comme une montée en gamme des scooters. Autre attente : une incitation financière à l'achat de scooters. Cette prime pourrait être inscrite dans le projet de loi de finance, pour les scooters, les scooters électriques et même, comme le souhaite le député socialiste, pour les deux ou trois roues citadins. Il a déjà fait passer le message à Ségolène Royal, la ministre de l'environnement : son principal argument, c'est que ces engins sont une alternative à la voiture et polluent beaucoup moins.
Frédéric Barbier est confiant après sa rencontre avec Christophe Sirugue, le secrétaire d'Etat à l'industrie concernant l'avenir de Peugeot Scooters à Mandeure. Selon le député socialiste, le gouvernement est favorable à une incitation financière, sous forme de prime, pour dynamiser la vente de scooters électriques, et, donc ainsi la fabrication de ces engins sur le site de Mandeure. Il considère que ces mesures, prévues dans la loi de finance, pourraient être effectives d'ici la fin de l'année. Il est vrai que pour Peugeot Cycles et ses 420 salariés, le temps presse.