Après les affaires de dopage dans l'athlétisme, 19 athlètes réclament de la sérénité avant les Jeux Olympiques de 2020.
Renaud Lavillenie, Yohann Diniz, Kevin Mayer, Pascal Martinot-Lagarde, Quentin Bigot, Mahiedine Mekhissi, Christophe Lemaitre, Mélina Robert-Michon et Alexandra Tavernier : une vingtaine d'athlètes de haut niveau se sont exprimés sur les réseaux sociaux alors que la Fédération française est plongée dans une crise profonde suite à une succession d'affaires de dopage et au fiasco des Mondiaux de Doha.
Les athlètes @FFAthletisme ?? sont soudés, au delà de leurs différences/différents, pour l’intérêt supérieur de l’Équipe de France! Nous préparons @Tokyo2020 , pas les élections et avons besoin de stabilité pour être soutenus dans ces derniers mois de préparation. pic.twitter.com/C0VSO4gG80
— PJ Vazel (@pjvazel) November 27, 2019
"Nous, athlètes de l'équipe de France d'athlétisme, souhaitons aujourd'hui faire entendre notre voix. A neuf mois des JO, il est indispensable pour nous de nous concentrer à 100 % sur nos objectifs sportifs et de nous préparer en toute sérénité si nous voulons être performants lors des prochaines échéances", ont écrit les athlètes.
"Concernant la lutte contre le dopage, soulignons que chaque année des tricheurs se font démasquer et sont sanctionnés, preuve que ce système fonctionne, même s'il reste perfectible. Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour faire disparaître ce fléau qui touche le monde du sport. L'équipe de France est unie et soudée dans cette période houleuse avec pour seul objectif faire briller la France en 2020 sur et hors des stades", poursuivent les athlètes.
Cette lettre intervient aussi après le fiasco des Mondiaux de Doha où l'équipe de France n'a ramené que deux médailles mais aucun titre.
Dernière révélation, la positivité à l'EPO d'Ophélie Claude Boxberger
La Fédération française d'athlétisme est engluée dans une grave crise après une succession d'affaires de dopage (Clémence Calvin, Morhad Amdouni) mais aussi Ophélie Claude-Boxberger, la montbéliardaise contrôlée positive à l'EPO. Cette dernière nie tout dopage et a demandé l'analyse de l'échantielln B. "Il y a des choses pour me défendre", a affirme le weekend la spécialiste du 3.000 m steeple à l'Equipe et à l'Est Républicain, pointant une "réaction démesurée" qui est "en train de détruire une vie".
"Il y a des choses pour me défendre. Je cherche, je travaille avec l'Oclaesp (office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique)", explique l'athlète à l'Equipe, tout en disant ne pas vouloir pour l'heure "perturber l'enquête" par des déclarations.
"Je ne comprends pas ce qui s'est passé" assure-t-elle également au quotidien sportif, répondant "je dis qu'il y a une explication" à une question sur la piste d'un coup monté.