PHOTOS. Ce spectaculaire chantier sur le Doubs, un pont de Besançon enfin délivré des arbres qui s'y étaient accrochés pendant les crues

Le chantier a intrigué les curieux ce samedi 13 janvier 2024 au cœur de Besançon (Doubs). Des travaux fluviaux impressionnants pour libérer le pont Canot, prisonnier de nombreux arbres et branchages qui se sont accumulés sur l'une de ses piles lors des crues de l'automne.

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Depuis le pont Battant, la statue de Jouffroy d'Abbans semble surveiller de loin la manœuvre. Mais l'ingénieur, inventeur du bateau à vapeur, n'était pas le seul à regarder en direction du Pont Canot à Besançon, ce samedi 13 janvier 2024.

"Je ne pensais pas qu'il y en avait autant au pied du pont, c'est incroyable", confie un vététiste, qu'i s'est arrêté, une main sur la rambarde, intrigué par ce chantier étonnant au pied de l'ouvrage qui enjambe le Doubs dans la capitale comtoise.

Un barrage de troncs et de branches

Au-dessous, la péniche et sa grue s'attaquent à un vaste enchevêtrement de troncs et de branchages, du bois à la dérive emporté en amont par la rivière pendant les crues de l'automne, et qui s'est finalement coincé sous l'une des piles.

Un à un, des fûts entiers sont patiemment arrachés à ce barrage flottant et chargés sur la péniche. Sous le poids, l'Avanti II, c'est le nom du bateau, prend parfois une gîte surprenante et la coque fait entendre d'inquiétants grincements métalliques. "L'écluse de Tarragnoz doit fermer lundi à midi, pour un mois, et il faut tout dégager avant", lance le grutier depuis son embarcation tandis que l'autre homme à bord s'active à la tronçonneuse.

C'est une entreprise spécialisée dans les travaux fluviaux, basée à Saint-Jean-de-Losne (Côte d'Or), qui a été chargée par la ville de Besançon de dégager le pont de ces bois morts. Une opération "délicate" selon les techniciens mais très courante désormais après les inondations. "C'est de plus en plus fréquent, reconnaît le responsable de l'entreprise Avantis Fluvial. Les dernières tempêtes ont fragilisé les arbres et les sols tout le long des rivières. La Saône aussi est concernée."

Au total, le spécialiste estime à 250 mètres cubes environ le volume de bois récupéré contre le pilier. Les prochaines crues devraient contribuer à libérer entièrement le pont.

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