En se promenant sur les bords du Doubs près de Besançon, une photographe amateure a pu saisir ces clichés, magnifiques et rares, de l'accouplement de faucons crécerelle.
Emilie Sage aime se promener accompagnée de son appareil photo et de son trépied. Si elle se considère comme débutante, elle sait néanmoins capter des instants rares de la vie sauvage. Sa fille, passionnée d'ornithologie, l'a initiée à la découverte des nombreux oiseaux autour de Besançon. C'est en se promenant sur les bords du Doubs qu'elle a reconnu les cris caractéristiques de faucons crécerelle. Dans un arbre, elle découvre un couple qui apparemment en a fait sa villégiature. Ce petit rapace, de la taille d'un beau pigeon, est l'oiseau de proie le plus courant.
Après plusieurs sorties d'observation de ce couple de faucons, la photographe va saisir une scène peu commune et d'autant plus difficile à photographier, un accouplement.
La femelle est posée sur sa branche. La photographe a remarqué qu'elle se posait souvent à cet endroit de l'arbre. Elle a donc placé son objectif et son trépied dans cette direction. Chez les faucons crécerelle, la femelle est plus grande et plus trapue. On la reconnaît au-dessus de sa tête brun roussâtre.
Tout à coup, la photographe, le nez dans son viseur, voit apparaître le mâle. Il est facilement reconnaissable avec sa taille plus modeste et surtout ce casque gris-bleu autour de la tête.
La scène ne dure que quelques secondes. Suffisamment pour qu'Emilie puisse faire quelques photos de cet instant magique de cette vie sauvage aux portes de Besançon.
Il sera bientôt temps pour le couple de trouver un nid. Il ne sera pas fait de branches dans un arbre comme on a l'habitude de le voir pour d'autres espèces. Le faucon crécerelle préfère pondre ses œufs (3 à 6 œufs) dans le trou d'un mur d'une belle bâtisse en pierre, dans un clocher ou une falaise. Une seule couvée occupera les parents une partie du printemps et de l'été.
A suivre...