L'union nationale des fleuristes souhaite instaurer un étiquetage indiquant le pays d'origine et le nom du floriculteur pour les fleurs en bouquets. Découvrez le reste de l'actualité dans votre 19/20.
L'union nationale des fleuristes souhaite instaurer un étiquetage indiquant le pays d'origine et le nom du floriculteur pour les fleurs. Cette mesure est déjà obligatoire pour les plantes en pots, mais arrivera en juin 2023 pour les bouquets. Le bilan carbone de ces fleurs est en moyenne 30 fois supérieur a celui d'une production locale.
Des fleurs coupées, les fleuristes en proposent de toute sorte. Laurianne Vuillemin est installée à Pontarlier (Doubs) depuis 9 ans, et a fait le choix de privilégier les producteurs locaux. Certaines sont récoltées à moins de 100 km, mais les roses arrivent en avion. Au-delà de son engagement, la gérante est obligée de se fournir en Hollande, en Amérique du Sud et en Afrique de l'Est pour proposer des bouquets variés.
Pour rappel la production de fleurs françaises couvre seulement 8 % de la demande. L'importation reste donc nécessaire, avec un étiquetage permettant au client de mieux apprécier l'impact écologique de son bouquet.
Taxer les vitrines vides pour redynamiser le centre-ville
La ville de Saint-Claude dans le Haut-Jura cherche a redynamiser son centre-ville. La municipalité a décidé de taxer les propriétaires de locaux commerciaux inoccupés depuis au moins deux ans, en incitant à louer ou encore à vendre les cellules commerciales vides. Le constat du maire de Saint-Claude est clair sur la situation : "On a des demandeurs pour reprendre des pas-de-porte et ça ne se fait pas. Les loyers demandés par les propriétaires sont trop élevés. Ce sont souvent des gens qui habitent Paris ou Lyon et qui veulent des loyers parisiens ou lyonnais. Ici, on est à Saint-Claude, ce n’est pas pareil !".
Le secrétaire général pour l'investissement en visite à Besançon
Bruno Bonnell, le secrétaire général pour l'investissement s'est rendu à Besançon ce mardi 4 octobre 2022. Il a échangé avec des chercheurs et des entreprises de la région autour de l'hydrogène. Le développement de la filière hydrogène fait partie du plan d'investissement "France 2030". Il s'est exprimé à notre micro : "La première ministre a annoncé la semaine dernière 2,1 milliards d'euros de soutien public à 10 projets dont d'ailleurs 4 sont dans la région Bourgogne-Franche-Comté."
Visite de Bruno Bonnell Secrétaire général pour l’investissement France 2030 ... démonstration de l’excellence scientifique des chercheurs bisontins de Femto-ST lorsque la Science est au service de la société et de nos concitoyens ???? pic.twitter.com/Y0sEqUFAjQ
— Nicolas Bodin (@NicolasBodin25) October 4, 2022
Un camion itinérant pour les restos du cœur
Les restos du cœur de Belfort lancent un nouveau service dans quatre communes du Territoire. Un camion de l'association vient directement à la rencontre des bénéficiaires pour distribuer des denrées auprès de ceux qui ont des difficultés à se déplacer. Sur une halte d’une heure à Rougemont-le-Château, une dizaine de familles a pu bénéficier d’une aide alimentaire, soit environ trente personnes.
Gilles Sancey est le responsable du centre itinérant et nous explique : "On peut avoir des gens qui viennent d'assez loin, de 2 ou 3 kilomètres dans la ville, et qui repartent avec leurs colis de produits alimentaires. Souvent ça représente des volumes et du poids. Donc des personnes âgées sont en difficulté pour venir chercher leur aide alimentaire. Nous, on va au plus près."
L'endométriose, une maladie qui touche 10 % des femmes
L'endométriose est une maladie gynécologique chronique encore mal connue et mal diagnostiquée, ou trop tardivement. Elle entraîne de fortes douleurs et se caractérise par le développement d'une muqueuse utérine en dehors de l'utérus. Nous vous proposons de rencontrer deux femmes atteintes d'endométriose, cette maladie qui touche en France 10 % des femmes en âge de procréer.
Virginie et Élise ont toutes les deux été diagnostiquées tardivement. La première a décidé de procéder à une ablation de l'utérus, 15 ans après avoir appris son endométriose. La seconde a 28 ans et relate les conséquences de maladie dans sa vie quotidienne. Elle ne peut plus travailler, n'a pas assez de force pour faire de sport et voit son cycle de sommeil déréglé. Sans oublier les effets secondaires des médicaments, qui allongent cette liste.