“On n'a plus rien, tout est parti en fumée” après l’incendie d’une blanchisserie, des employés en situation de handicap sous le choc

Samedi 17 août 2024, une partie de la blanchisserie industrielle de l’UNAP Pontarlier a été détruite dans un incendie. L’heure est désormais à la réorganisation pour cette entreprise qui emploie des personnes en situation de handicap.

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C’est un incendie particulièrement important qui a eu lieu à Pontarlier dans le Haut-Doubs samedi 17 août 2024. Un bâtiment de près de 1000 m² de la blanchisserie industrielle de l’UNAP a pris feu entre 5h et 6h du matin. Près de 45 soldats du feu sont intervenus pour tenter d’endiguer les flammes le plus vite possible. Personne n’était sur le site lors de l’incendie, il n’y a donc aucune victime.

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Cette entreprise emploie près de 150 personnes en situation de handicap. L’objectif de ce lundi 19 août 2024 était d’accueillir ces employés, et de répondre aux questions et inquiétudes sur l’avenir de leur travail. 

Mise en place d’une cellule psychologique 

L’incendie a été un véritable choc pour les employés de l’UNAP, qui pour beaucoup reprenaient le travail après des vacances, ce lundi. Mais pour Franck Aigubelle, directeur général de la Fondation Pluriel qui s’occupe de ce personnel, “il était hors de question de ne pas les accueillir”. Tous les employés se sont donc rendus sur site, et ont assisté à une réunion d’information pour les éclairer sur les conséquences de cet incendie. De plus, une cellule psychologique a été mise en place, pour les accompagner au mieux.

“Ce sont des personnes qui sont très attachées à leur lieu de travail, qui pour certains ont fait toute leur carrière à la blanchisserie” détaille Franck Aigubelle. C’est entre autres le cas de David D’haese qui travaille à l’UNAP depuis ses 20 ans : “on vient au boulot et on a le sourire, et puis là, on arrive et on est triste parce qu’il n'y a plus rien, tout est parti en fumée” témoigne-t-il auprès de nos journalistes Emmanuel Deshayes et Guillaume Soudat. Au-delà de la tristesse, c’est l’inquiétude et la peur de l’avenir qui est dans toutes les têtes.

C’est dur pour nous parce qu’on ne sait pas combien de temps ça va durer, et quand on va pouvoir reprendre le travail.

David D'haese

Employé de la blanchisserie industrielle

Franck Aigubelle l’assure “il y aura forcément une continuité de l’activité et des missions de substitutions vont être mises en place”. Des expertises avec les assurances doivent encore être menées, mais le but est de reprendre une partie des activités dans les prochains jours.

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