FC Sochaux : Pas de supporters d'Ajaccio au Stade Bonal et à Montbéliard le 19 février

Pour le match retour entre Sochaux et l'AC Ajaccio prévu le 19 février, la préfecture du Doubs interdit aux supporters du club corse d'entrer dans le stade Bonal et de se déplacer dans le centre-ville de Montbéliard entre 10 et 20 heures.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

L'arrêté préfectorale, publié le 9 février, fait suite aux accidents lors du match aller du 11 septembre dernier. Dans un communiqué, la préfecture du Doubs précise que cet arrêté a été pris "en raison du risque élevé de troubles à l’ordre public". 

Interdiction de stationnement, de circulation sur la voie publique et d’accès au stade Bonal et aux abords à toute personne se prévalant de la qualité de supporter de l’AC Ajaccio, ou se comportant comme tel, le samedi 19 février 2022 de 10 heures à 22 heures. De même, la possession, le transport et l’utilisation de tous pétards, fumigènes et de tout objet pouvant être utilisés comme projectiles sont interdits. La possession et le transport de toute boisson alcoolisée est également proscrite."

Préfecture du Doubs

La préfecture du Doubs précise que 260 supporters d'Ajaccio qui devait venir à Sochaux en Airbus A320, a été annulé. 

Pour le supporter Jean Sureda, "Il faut comprendre le préfet. Il y a ce contexte d'incidents lors du match aller, réagit-il. Et en plus, sportivement, c'est un très gros match qui peut décider de l'avenir des clubs sous réserve des résultats de la 24e journée du Championnat. Actuellement, Ajaccio est 3e et Sochaux 4e du championnat de France de ligue 2. 

Bagarre après la rencontre

Le défenseur de Sochaux, Christophe Diedhiou avait été impliqué dans une bagarre avec un stadier après la rencontre des Lionceaux perdue face aux Corses (1-0).

Les raisons de cet incident restent encore vagues. Une enquête est en cours pour déterminer les responsables des incidents survenus en marge du match entre Ajaccio et Sochaux. Pour l'instant, deux versions s'opposent frontalement et plusieurs plaintes ont été déposées. Nos confrères avaient relaté cet incident sur le site de France 3 Bourgogne Franche-Comté. "On a assisté à une scène digne des banlieues. C'est un incident extrêmement grave. Le joueur en question a agressé verbalement un de nos joueurs, c'est alors qu'un membre de la sécurité est intervenu pour les séparer et a été sauvagement agressé" a déclaré le président du club d'Ajaccio dimanche 12 septembre. 

"Ajaccio est étonnement prolixe. Ajaccio est donc une victime..." constate Samuel Laurent, directeur du FCSM, présent au moment de l'altercation entre les joueurs du FCSM, le staff sochalien et la sécurité de l'AC Ajaccio. Il ne nie évidemment pas qu'il y a eu une altercation "entre des joueurs de l'AC Ajaccio, des joueurs de Sochaux et des stadiers". Ce dernier se refuse à livrer une version définitive de l'affaire et se dit "confiant quant au processus judiciaire qui est en train de se mettre en place". Néanmoins, il n'a pas l'intention de laisser la version ajaccienne faire office de vérité. "On m'a tapé dessus" dénonce-t-il, tout en précisant que le FC Sochaux a subi une véritable "prise d'otage et séquestration".

Christophe Diedhiou avait été interpellé par la police à l'aéroport le samedi du match et placé en garde à vue. Il avait été relâché dimanche 12 septembre.

Ce joueur avait été ensuite sanctionné, mercredi 29 septembre, par la commission de discipline de la LFP de quatre matches de suspension.

Depuis septembre 2021, l'enquête est toujours en cours pour déterminer les responsables des incidents survenus en marge de ce match entre Ajaccio et Sochaux. Pour l'instant, deux versions s'opposent frontalement et plusieurs plaintes ont été déposées. 

Contacté par téléphone, le responsable de la sécurité du Stade Bonal, Roland Perrin, ne souhaite pas commenter cet arrêté préfectoral mais admet que la décision de la préfecture est "une mesure qui ne peut être que saluée et qui paraît proportionnée au respect des libertés". Roland Perrin comme le supporter Jean Sureda déplore juste cette situation sur le plan sportif.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information