Le collectif SolMiRé et le Secours Catholique s'opposent au nouveau projet de loi du gouvernement sur les migrants.
Le premier ministre Edouard Philippe a rencontré le 11 janvier les associations d'aide aux migrants afin de discuter du nouveau projet de loi prévu par le gouvernement. Son objectif est simple : augmenter le nombre d'expulsions de migrants. Et c'est tout ce qui dérange Noëlle Ledeur, du collectif SolMiRé (Solidarité Migrants-Réfugiés) à Besançon.
"On ne croit pas du tout à l'effet de cette pseudo-concertation des associations nationales, qui travaillent sur les droits des étrangers et demandeurs d'asile. Par expérience, on sait que les ministres de l'intérieur qui sont succédé, à chaque fois qu'ils ont organisé ce genre de rendez-vous médiatisé, il n'en est jamais rien sorti au niveau des projets de loi", regrette-t-elle.
Même constat pour Antoine Aumonier, du Secours Catholique de Besançon. "Ce qui nous dérange dans ce projet de loi, c'est qu'il ne prend pas en compte la réalité concrète du terrain. Il a été conçu par des hauts fonctionnaires (...) qui veulent à tout prix désengorger les centres d'hébergement et fluidifier la demande d'asile, sauf que derrière il y a des réalités humaines. Il y a des personnes et des familles."
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