Apprendre à reconnaître les plantes sauvages pour les cuisiner : c'est le but des stages proposés dans le Doubs par Lucie Saint-Voirin. Il s'agit de bien distinguer les plantes comestibles de celles qui sont sans intérêt gustatif, ou toxiques.
Lucie Saint-Voirin est formatrice à la cueillette et à la cuisine des plantes sauvages : "ce qui m’a attiré, c'est la gourmandise ! J’adore les plantes, j’adore cuisiner, les plantes sauvages m’ont permis de découvrir plein de nouvelles textures, de nouvelles saveurs, et elles poussent sous nos pieds."
Lucie Saint-Voirin s’est installée à Montjoie-le-Château, dans le Doubs. Elle propose des stages de découverte de ces plantes sauvages, afin de déterminer lesquelles sont comestibles.
Au hasard de la marche avec ses stagiaires, elle s’arrête près d’un arbre : "J’aime beaucoup utiliser les fleurs des prunus, on peut en faire des boissons ou des desserts".
Parmi les stagiaires, Fabienne explique son envie de découvrir des plantes sauvages comestibles :
C'est ça qui m’intéresse, développer une forme d’autonomie alimentaire avec ce qu'il y a autour de moi !
Fabienne
Mais la consommation de plantes sauvages nécessite de bien identifier les quelques plantes vénéneuses que l'on peut trouver dans la nature, comme le précise Lucie Saint-Voirin à Marine Candel et Guillaume Soudat, notre équipe de reportage :
Cette plante-là, elle est toxique, on l'appelle compagnon rouge, elle fait partie de la famille des caryophyllacées, si on la mange on va être malade !
Lucie Saint-Voirin
Autre exemple de plante dangereuse pour la santé : le célèbre muguet. Emblématique du mois de mai, il est extrêmement toxique. La consommation de deux de ses feuilles pourrait même tuer un adulte.
Après quelques heures de cueillette, place à la préparation du repas. Avec des fleurs de primevères, de violettes ou encore de mâche, il sera constitué de salades et de gâteaux.
Pour partager sa passion des plantes sauvages et d'une cuisine aux saveurs originales, Lucie Saint-Voirin a aussi rédigé un livre de recettes.
