Un bâtiment de 2 800 mètres carrés ouvert sur un parcours en plein air de 16 hectares vient d'être inauguré. L'élevage de 40 000 poules de l'agriculteur Jean-Pascal Sommant est une grosse structure, la plus importante du département de Côte-d'Or.
C'est un vaste projet qui vient de prendre forme à Poiseul-la-Grange. Spécialisé dans les grandes cultures (230 hectares de blé, orge, colza et luzerne), l'agriculteur Jean-Pascal Sommant a souhaité diversifier ses activités.
Son projet d'élevage de poules pondeuses a été mûri avec l'accompagnement de la coopérative Dijon Céréales et de la Société Régionale d'Alimentation Animale Soréal. Un projet qui a pu voir le jour grâce à une aide à l'investissement obtenue dans le cadre du Plan de Compétitivité et d'Adaptation des Exploitations Agricoles (PCAE).
40 000 poules donc, à l'abri dans un immense bâtiment où elles ont de quoi se nourrir et s'abreuver... et pondre, mais qui peuvent sortir à l'air libre et à leur guise sur un vaste espace d'une superficie de 16 hectares.
Ces poules pondeuses sont issues de la génétique. Elles ont été élevées pendant 17 semaines en Alsace avant d'être livrées à l'EARL Sommant. Elles termineront, après 13 mois de bons et loyaux services, valorisées sous forme d'émincés de volailles.
Les oeufs produits en Côte-d'Or vont être conditionnés en Lorraine
La société Cocorette a récemment agrandi ses installations, à Maizières, en Meurthe-et-Moselle. Elle veut passer de 55 millions d'oeufs à 200 millions d'oeufs par an, commercialisés sous sa propre marque (oeufs de plein air) ou encore en marque distributeur dans les gammes Label Rouge, Plein Air et Bio.
Pour atteindre son objectif cette société a besoin de nouveaux ateliers de productions et de 500 000 poules pondeuses supplémentaires.
A Poiseul-la-Grange, Jean-Pascal Sommant prévoit l'embauche d'un salarié. Son élevage fait travailler des entreprises de Côte-d'Or et plus largement du Grand Est.
Du côté des syndicats agricoles, la Confédération paysanne (qui s'est récemment élevée contre la ferme-usine des 4000 bovins à Digoin) n'est pas favorable à la concentration d'animaux dans de grandes structures et cela surtout pour des raisons sanitaires. Tout dépend, dit son porte-parole côte-d'orien, des conditions d'élevage et du respect du bien-être animal.