Une étudiante de l'université de Franche-Comté retrouvée morte en Bulgarie

Le corps d'une étudiante en 2e année de Master sociologie de l'université de Franche-Comté a été retrouvé le 2 novembre au nord-est de Sofia, la capitale de la Bulgarie. Cette jeune femme de 23 ans était en cursus Erasmus à Sofia depuis septembre dernier. Une enquête judiciaire est ouverte.

Cette étudiante était originaire de Mailleraye-sur-Seine, une commune normande à 30 km de Rouen. Une information révélée par nos confrères de France Bleu Normandie. Le corps de l'étudiante, a été retrouvé pendu dans un passage près du siège de l'administration régionale devant de Lovetch, une commune située à plus de 100 kilomètres de Sofia, la ville où elle résidait. Bien que le consulat de Bulgarie ait avancé initialement la thèse du suicide, une enquête judiciaire est en cours. Le parquet a annoncé enquêter sur un meurtre ou sur un suicide.

La jeune femme poursuivait ses études de sociologie en seconde année de master dans le cadre du programme européen Erasmus. Elle était inscrite à l'université de Franche-Comté. A l'été dernier, elle avait rencontré une des familles impliquées dans le projet d'habitat participatif de la Pernotte à Besançon. Ce type d'habitat faisait partie de ses recherches universitaires. La famille se souvient d'une jeune femme "très souriante et très agréable". 
Le maire de la commune de Mailleraye-sur-Seine confirme à nos confrères de France 3 Normandie, l'absence de tendance suicidaire chez cette jeune fille.

 
"La famille est dans l'incompréhension, la maman ne croit pas du tout à la thèse du suicide, elle avait un lien très fort avec sa fille, qu'elle avait au téléphone tous les deux jours. Elle l'avait encore eu deux jours avant, rien ne laissait présager un tel acte, tout allait bien", a précisé l'élu.


Les enseignants normands se souviennent d'une excellente élève au caractère affirmé. L'étudiante avait régulièrement ses parents au téléphone et la famille devait se retrouver à Noël.
 

D'après nos confrères, l'étudiante menait une enquête en Bulgarie sur la pauvreté locale, ce qui l'amenait à voyager dans le pays. Selon les médias bulgares, consultés par nos confrères de France 3 Normandie, l'enquête privilégie la piste criminelle et a établi qu'il n'y aurait pas eu de violences avant la mort. Au lendemain de l'incident, le parquet s'était borné à annoncer la mort d'une jeune Française, "pendue avec un câble". Arrivée la veille avec un ami, elle s'était montrée de bonne humeur, selon des témoins avec lesquels elle avait passé la soirée, interrogés par la police. 

    "Des traces de violence n'ont pas été trouvées sur le corps" de la victime, a effectivement  déclaré le porte-parole du parquet régional de Lovetch Kiril Petrov à nos confrères de l'AFP, basés en Bulgarie. Une source hospitalière et une source policière interrogées ce dimanche par l'AFP ont laissé entendre que la version d'un suicide paraissait plus plausible. "La police n'est pas chargée de l'enquête lorsqu'il ne s'agit pas d'un acte criminel, ni de violation de l'ordre public", a déclaré la représentante du ministère de l'Intérieur interrogée par l'AFP.

Les parents de la jeune fille ont été prévenus en fin de semaine dernière et sont actuellement en Bulgarie . 
 
Voici le reportage de nos confrères de France 3 Normandie (Bérangère Dunglas, Jérôme Bègue et Pierre Léonard). Ils ont rencontré André Leborgne, le maire de la Mailleraye sur Seine, la commune de la famille de la jeune étudiante.
 
 
 
 
 
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