Faut-il rétablir un nouveau service militaire pour nos jeunes ?

Voilà qui rappellera des souvenirs à beaucoup d'entre vous messieurs. L'ancien service militaire va t-il être remis au goût du jour ? Le service national universel, est l'une des promesses de campagne du candidat Macron. Mais son financement n'est pas gagné. 

Pour Cédric Perrin, sénateur Les Républicains du Territoire de Belfort et membre de la Commission des Armées, pourquoi pas un nouveau service militaire. L'élu était l'invité du 19/20 sur France 3 Franche-Comté. Pour lui, ce service peut redonner des valeurs républicaines à la jeunesse, mais le financement du projet d'Emmanuel Macron pose problème.
Le coût est estimé à 2,5 à 3 milliards d'euros par an. Le 18 avril, une commission sénatoriale a demandé devant la presse que le budget des armées ne soit en rien affecté par le financement du SNU.



Le service militaire tel que beaucoup d'entre vous l'ont connu a varié en durée au fil des temps. Trois ans, deux ans, 18 mois, 12 mois puis 10 mois. Sa disparition remonte à 1998. 20 ans après, l'histoire va-t-elle revenir en arrière ? 


Beaucoup d'incertitudes sur ce service militaire d'un nouveau genre 


Durée précise de ce SNU, financement, encadrement, contenu : les arbitrages, qui émaneront de l'Élysée, n'ont pas encore été rendus et ont été repoussés de "quelques semaines".
Le général Daniel Ménaouine, ancien chef d'état-major de la Mission des Nations unies au Mali (Minusma), doit encore remettre son rapport à la présidence de la République.


Ce nouveau service voulu par le candidat Macron concernerait 600.000 jeunes. Dans quels locaux accueillir un tel nombre de jeunes ? Combien cela va coûter, et qui paiera ? 
Par qui faire encadrer ces 600.000 jeunes ? L'armée, sollicitée sur les fronts extérieurs et par l'opération Sentinelle, a fait savoir qu'elle ne pouvait détacher des centaines, voire des milliers, de soldats et d'officiers dans ce but.


Combien de temps durerait ce SNU ? Là encore, rien n'est tranché. Le président Macron s'est prononcé en février pour "trois à six mois", des journaux évoquent récemment, au conditionnel, plutôt une semaine, voire un mois.

Parmi toutes ces incertitudes, une chose semble établie, estime la même source proche du dossier: le SNU se découpera en "trois temps distincts": "Un enseignement de défense renforcé en milieu scolaire" (collège/lycée), un "tronc commun" rassemblant des jeunes d'une même classe d'âge et un "engagement" de type service civique ou réserve militaire. 


 

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