Les deux départements de Bourgogne-France-Comté ont été placés en "zone de surveillance", à la suite de la découverte d'un cas de fièvre catarrhale ovine (FCO) en Haute-Savoie.
Un cas de fièvre catarrhale ovine (FCO) de stéréotype 4 a été découvert en Haute-Savoie. Le ministère de l'Agriculture a imposé mercredi 8 novembre la vaccination des ruminants contre cette fièvre dans 5 départements : la Haute-Savoie, la Savoie, l'Ain, le Doubs et le Jura.
Une "zone de surveillance" a également été décidée par le ministère dans un rayon de 150 kilomètre autour des foyers de la maladie. Elle inclut 7 départements : la Côte-d'Or, la Saône-et-Loire, les Hautes-Alpes, l'Isère, le Rhône, la Haute-Saône et le Territoire de Belfort.
Pas d'incidence sur la qualité de la viande et du lait
La FCO, également appelée la maladie de la langue bleue, n'est pas transmissible à l'homme. Elle affecte uniquement les ruminants (bovins, ovins, caprins), mais n'a aucune incidence sur la qualité de la viande et du lait.
La propagation de cette fièvre pourrait néanmoins représenter un frein à l'exportation des animaux et des viandes françaises. Le placement de la Saône-et-Loire et de la Côte-d'Or en "zone de surveillance" implique une limitation des mouvements d'animaux vers les départements examptes de la maladie. L'exportation vers l'Italie et l'Espagne, où la FCO de stéréotype 4 s'est également déclarée, est toujours possible.
Un vaccin existe, mais les éleveurs des départements en "zone de surveillance" ne sont pas tenus de l'administrer à leurs bêtes. "La Saône-et-Loire [...] n’est donc pas concernée par une obligation de vaccination", a tenu à rappeler jeudi la préfecture du département.
La préfecture de l'Allier a révélé mardi 7 novembre un cas de FCO de stéréotype 4 dans un élevage du département.