Le département de Côte-d'Or, placé en zone de surveillance après qu'un cas de fièvre catarrhale ovine a été découvert en Haute-Savoie, est désormais soumis à plusieurs dispositions concernant les ruminants.
Les ruminants domestiques et sauvages de Côte-d'Or sont concernés par un série de mesures, déclare vendredi 10 novembre la préfecture de Côte-d'Or. Une annonce qui fait suite à la découverte d'un cas de fièvre catarrhale ovine (FCO) de stéréotype 4 en Haute-Savoie.
7 départements ont été placés en zone de surveillance mercredi 8 novembre: la Côte-d'Or, la Saône-et-Loire, les Hautes-Alpes, l'Isère, le Rhône, la Haute-Saône et le Territoire de Belfort.
Interdiction de sortie de la zone de surveillance
En Côte-d'Or, les ruminants (bovins, ovins, caprins) n'ont plus le droit de sortir de la zone de surveillance pour aller dans le reste de la France. Tout comme leurs semences et les embryons. Ils devront rester en zone de surveillance jusqu'à une nouvelle annonce.
Si le déplacement des animaux est à destination d'un abattoir en zone indemne, il est autorisé à plusieurs conditions : le transport doit être direct, dans un moyen de transport désinsectisé, l'abattage doit être immédiat (moins de 24h) et les bouveries et bergies doivent avoir été "protégées des vecteurs".
Pas d'échanges dans l'Union européenne
Les ruminants qui ne sont pas dans la zone de protection ne peuvent de leur côté pas y entrer.
Ces derniers ne peuvent pas être exportés vers les Etats membres de l'Union européenne, et inversement. Sauf pour deux pays, l'Italie et l'Espagne.
"Seuls les animaux originaires d’élevages situés en zone de surveillance pourront participer à des manifestations (foires, concours, etc) organisés en Côte‐d’Or", précise le communiqué diffusé par la préfecture.