La grève nationale des urgences, débutée en mars dernier, prend de l'ampleur. Face au manque de moyens, les urgentistes demandent davantage de lits et un revalorisation salariale. Trois centres hospitaliers sont concernés en Franche-Comté.
A Lons-le-Saunier, Besançon ou encore à Trévenans : les urgentistes de Franche-Comté ont décidé de suivre massivement la grève nationale en cours depuis près de trois mois. Les quatre plus gros services de la région ont rallié les quelques 210 établissements mobilisés.
Les points de discordes : les conditions d'accueil des patients. Les urgentistes demandent une hausse des salaires, plus de lits et d'embauches. Les annonces mi-juin de la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, d'un financement à hauteur de 70 millions d'euros et d'une prime de risque mensuelle de 100 euros net n'ont pas rassuré les urgentistes, qui demandent davantage.
En Franche-Comté, certains services n'ont pas suivi ou ne suivent plus le mouvement national. Mais ces derniers sont souvent de moins grandes ampleurs et le personnel plus restreint. Une grande partie des grévistes, dans la région comme ailleurs, sont assignés : malgré la protestation, les agents de la fonction publique hospitalière continuent d'assurer la permanence des soins.
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