En vous promenant, vous voyez passer une cigogne ou un groupe ? N'hésitez pas à le signaler à la Ligue pour la protection des oiseaux qui établit des estimations de population. Il y a seulement quelques dizaines d'années, l'espèce a échappé de peu à l'extinction.
Malgré les flocons, les premières cigognes blanches arrivent en Franche-Comté. Après avoir passé l'hiver en Afrique sub-saharienne, en Afrique du Nord et en Espagne, elles regagnent leur aire de reproduction en passant par la région du 15 janvier au 30 avril.
Arrivant du sud, ces oiseaux survolent Lons-le-Saunier en direction de Besançon puis, par la vallée du Doubs, passent vers Montbéliard et Belfort avant de poursuivre le long de la vallée du Rhin. Il s'agit de leur principal axe de migration, emprunté par des milliers de cigognes deux fois par an.
Et pendant cette période, la Ligue de protection des oiseaux (LPO) a besoin de vos signalements. Vous observez un oiseau ou un groupe ? Contactez l'association en précisant simplement le nombre d'animaux, le lieu et l'heure de passage. Les signalements peuvent se faire par téléphone au 03.81.50.43.10, via la page Facebook de la LPO ou sur l'application Naturalist.
Plus de 30 couples se sont reproduits en 2018 dans la région, menant 62 jeunes à l’envol. Mais l'animal n'est pas passé loin de l'extinction il y a quelques décennies. En 1974, il ne restait que 9 couples en Alsace.
"L'espèce a pu reconquérir de nouveaux territoires grâce à des actions de renforcement de la population", indique la LPO. Aujourd'hui, la population française compte plus de 2 700 couples, principalement en Alsace et sur les marais de la façade atlantique.
Un nichoir tout confort à Choisey
Un couple de cigogne blanche a élu domicile dans un peuplier situé dans une prairie, près de Choisey. Et depuis, il y a même eu quelques petits venus grossir les rangs de la population comtoise.
Pour pérenniser ce couple, Dole Environnement va installer un nichoir artificiel afin que le couple puisse, en cas de besoin, "trouver un support de substitution fiable pour l’établissement d’un nouveau nid", indique l'association.
Un chantier bénévole a permis de récolter tous les matériaux nécessaires à cette réalisation. La plateforme sera installée ce lundi 4 février et elle permettrat (peut-être ?) l'installation d'un nouveau couple.