Les syndicats de General Electric Belfort appellent à l'union, pour combattre les plans sociaux annoncés en cascade ces dernières semaines, par la direction de GE.
C'est une nouvelle bataille qui débute pour la sauvegarde des emplois industriels dans le Territoire de Belfort. "GE continue sa destruction d’emploi, avec l’annonce d’un PSE Hydro impactant 90 salariés à Belfort, qui vient s’ajouter au PSE de Gas qui voit partir 485 personnes. En parallèle, ce lundi a eu lieu une annonce chez Steam mentionnant des suppressions d’emplois voire des fermetures de sites" annonçait un communiqué diffusé par les syndicats CFE CGC, SUD industrie, CGT, CFDT et FO. Ce dernier appelait à un rassemblement devant l'entreprise
Ce jeudi matin, environ 150 salariés de General Electric Belfort ont déployé des banderoles et bloqué la sortie d'une turbine à gaz de l'usine en proie à des plans sociaux. Une vingtaine de personnes se sont allongées sur le sol pour symboliser "le carnage industriel et la destruction d'emplois".
"Il est important que tout le monde comprenne que ce ne sont pas que 89 emplois menacés. Ce sont toutes les entités de GE à Belfort, la capitale mondiale de l'énergie qui sont menacés. C'est tout le territoire qui est menacé. Si on ne fait rien ce sont les usines, les unes après les autres qui vont fermer. Belfort deviendrait une friche industrielle" a témoigné Philippe Petitcolin, délégué CFE CGC.
Les syndicats et salariés vont désormais s'organiser et prévoient d'autres actions dans les semaines à venir.