Le sénateur de Côte-d'Or et chef de file de La République en marche au Sénat a réagit au départ d'une centaine de militants du parti d'Emmanuel Macron, mardi 14 novembre.
Un "mouvement d'humeur, de pureté idéologique", selon François Patriat. Le président du groupe LREM au Sénat a dénoncé mercredi 15 novembre l'annonce de la démission d'une centaine de militants LREM, mécontents du fonctionnement du mouvement."Ce n'est pas une fronde, car ce n'est pas sur la ligne politique, c'est sur le fonctionnement du parti. C'est un mouvement d'humeur, de pureté idéologique", a expliqué le sénateur de Côte-d'Or devant l'Association des journalistes parlementaires.
"Des ambitions déçues"
L'élu estime également que ces départs traduisent pour beaucoup "des ambitions déçues et un besoin de reconnaissance". Il défend la ligne du parti : "Les militants ont débattu longuement des statuts pendant deux mois, ils ont été très largement votés, il faut les appliquer maintenant. Il faut que le parti soit en ordre de marche", a-t-il fait remarquer.
Le départ de cette centaine de militants a lieu quelques jours avant l'élection du bureau politique et du "délégué général", samedi 18 novembre, à Lyon. François Patriat fait partie de la liste favorite avec Richard Ferrand, chef de file LREM à l'Assemblée nationale.