Si la gastro-entérite a de l'avance cette année, sa propagation est en train de ralentir en Bourgogne-Franche-Comté. Selon les données de SOS Médecins, l'effet "scolarité" pourrait être une explication, les contacts étant plus limités en cette période de vacances scolaires.
Au cours de la période allant du lundi 24 octobre 2016 au dimache 30 octobre 2016, l'Irsan (Institut de Recherche pour la valorisation des données de Santé ) estime que la gastro-entérite a touché 211 870 nouvelles personnes en France métropolitaine. Cette valeur est en diminution de 13,45 % par rapport à la semaine dernière (244 794).
En Bourgogne-Franche Comté, le taux d'incidence a également diminué de 30% en passant à 241 malades pour 100 000 habitants.
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Gastro-entérite : Un net ralentissement de la progression. Vers une validation de l'hypothèse “scolarité” ?
Les données de l'IRSAN montrent que la progression est près de 10 fois plus faible que celle de la semaine précédente. Pour explication, l'institut évoque l’hypothèse “scolarité” : La gastro-entérite se transmet par contact physique, les milieux collectifs (l’école) sont propices à l’élévation du “taux de contact” qui est l’un des paramètres de propagation épidémique. "Ce phénomène est connu et observé régulièrement". Si la rentrée des classes a probablement boosté la transmission de l'épidémie, le ralentissement observé cette semaine correspond sans doute au début des vacances de la Toussaint qui induit de manière mécanique une diminution du “taux de contact”.
