"On est sur la voie d'une forme de totalitarisme qui ne dit pas son nom et c'est très inquiétant", a déclaré le Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères. "Il y a un moment où pour dialoguer il faut être deux", ajoute l’ex-sénateur LR de l’Yonne.
"Les professionnels que vous représentez souffrent de manière directe de cet embrasement de violence, dont Paris et plusieurs autres villes ont été victimes. Les baisses de chiffre d'affaires des restaurants et des réservations hôtelières sont préoccupantes", a dit le Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères.
"Condamner les violences ne suffit pas. Le rétablissement de l'ordre sera notre priorité", a ajouté le membre du gouvernement.
À Saint-Etienne, aux côtés des hôteliers et restaurateurs de l’UMIH pour exprimer le soutien du Gouvernement à un secteur dynamique, qui a créé 35.000 emplois en 12 mois ! L’emploi sera au cœur du prochain Comité interministériel du tourisme en mars 2019. #IciOnRecrute pic.twitter.com/vYuUId3KCP
— Jean-Baptiste Lemoyne (@JBLemoyne) 4 décembre 2018
Jean-Baptiste Lemoyne se dit "un peu halluciné"
"On voit que ce mouvement n'est pas structuré. Et moi, j'avoue être un peu halluciné, y compris par les menaces que subissent un certain nombre" de ses membres.
"Il y a un moment où pour dialoguer il faut être deux. Donc moi j'en appelle aussi à la responsabilité. Et au fait que, désormais, on a montré qu'on voulait rentrer dans cette logique-là. Et je pense qu'au sein des "gilets jaunes" cette voie doit être entendue", a conclu Jean-Baptiste Lemoyne.