Leur entrée dans le mouvement était murmurée, espérée par les gilets jaunes. Les transporteurs ont fait le choix de ne pas rejoindre les barrages déployés un peu partout en France depuis samedi 17 novembre.
Les transporteurs routiers ont dit ce lundi qu'ils ne voulaient pas être associés au mouvement des gilets jaunes. Ils appellent le gouvernement à dégager les routes. De nombreux camions ont été coincés dans les blocages et les bouchons. Ce fut le cas encore ces dernières heures sur l'A36 après le blocage une grande partie de la nuit et jusqu'à 9 heures du péage de Fontaine près de Belfort.
"Les organisations professionnelles entendent rappeler que les entreprises de transport ont pris leurs responsabilités en ne se joignant pas au mouvement" des gilets jaunes, a indiqué dans un communiqué la Fédération nationale des transports routiers (FNTR), première organisation du secteur."En effet, même si celles-ci comprennent les motivations des manifestants, leur situation économique tendue ne leur permet pas de perdre des journées de travail", a-t-elle expliqué.
Les routiers demandent au gouvernement de prendre ses responsabilités
Des milliers de camions sont pris blocages et barrages depuis samedi 17 novembre. La FNTR et ses alliés (TFL, Unostra et Chambre syndicale du déménagement) ont appelé le gouvernement "à prendre ses propres responsabilités, soit en entamant un processus de négociation avec les gilets jaunes, soit en faisant respecter la liberté de circulation des opérateurs économiques".
La ministre des Transports Elisabeth Borne avait assuré lundi matin sur Franceinfo que les organisations de transport routier "ne (souhaitaient) pas renter dans ce mouvement".
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