Suite au crash d'un Mirage de la BA 116, un périmètre de sécurité a été mis en place et une enquête est ouverte pour déterminer les causes de l'accident. Le Capitaine Guériaud en interview. Les 1ères images du dispositif.
Pompiers, médecins militaires, gendarmes : de nombreux professionnels sont arrivés sur les lieux du crash du Mirage 2000 à Froideconche.
Egalement sur place, la brigade de gendarmerie de l'air basée à l'intérieur même la BA 116.
Ces hommes, plus de 70 gendarmes, sont placés sous le commandement du Colonel Pierre Egret, du groupement de gendarmerie départemental de Haute-Saône. Des unités de recherche sont en train de collecter les différents élements matériels susceptibles de donner une explication à cet accident.
Les gendarmes mobiles ont également été appelés pour mettre en place un dispositif de sécurité autour de l'impact. Ils doivent empêcher les éventuels curieux d'approcher afin de laisser les enquêteurs faire leur travail dans les meilleures conditions
De plus, des spécialistes en explosifs ont également été dépêchés sur les lieux. Des armements embarqués pourraient être dangeureux, tout comme les charges pyrotechniques utilisées pour le siège éjectable du pilote.
Risque de pollution
Autre risque redouté par les équipes sur place : la pollution. L'avion était en tout début de mission et ses réservoirs contenaient encore 7000 l de kéroséne. Le carburant s'est déversé dans l'étang d'une superficie de 100 m sur 40. Les pompiers ont installé des barrages anti-pollution pour que le kéroséne ne se déverse pas dans les cours d'eau qui eux mêmes alimentent des sources d'eau potable pour les villages environnants.
A priori, le risque de pollution semble maintenant maîtrisé.
Les premières images du dispositif sur les lieux
D'autres informations chez nos confrères du journal Le Pays