Les boues d'épandage, un sujet qui fâche

Depuis des années, les boues résiduelles de l'agglomération de Besançon, après traitement, sont dispersées dans les campagnes alentours. Dans le nouveau plan d'épandage agricole, 111 communes sont concernées dont 57 en Haute-Saône, de quoi provoquer la colère de certains. 

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Le nouveau plan d'épandage des boues agricoles n'est pas encore validé. Il le sera par la préfecture dans quelques semaines. Pour l'heure l'enquête publique est en cours et ce jusqu'au 5 novembre. Problème, ce nouveau plan concerne 111 communes dont 57 dans le sud de la Haute-Saône, les plus proches de Besançon contre 49 dans le Doubs et 6 dans le Jura. En Haute-Saône, certains maires s'inquiètent des nuisances olfactives engendrées par un épandage intensifié mais aussi par la nature des boues. 

A Besançon, la municipalité se veut rassurante. Elle rappelle la stricte réglementation imposée aux industries quant à la teneur en métaux lourds, la méthanisation et la diminution de moitié des volumes de ces boues. Toutefois, la question de la concentration reste entière. Une diminution des volumes est une chose, la concentration en est une autre et dans un volume réduit, la seconde augmente.
Les élus de la commune de Grandvelle, (Haute-Saône) se posent des questions et contestent ce nouveau plan.

Le nouveau plan d'épandage des boues agricoles de Besançon fait grincer les dents des élus de Haute-Saône. JLouis Sauviat, Maire LR de Grandvelle-et-le-Perrenot (70), C Lime, Adjoint Mairie de Besançon. Reportage. E. Rivallain / D. Mart

 

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