Malans (70) : le tireur a tendu une embuscade à la nounou

Le procureur de la République a dévoilé le scénario du drame qui s'est noué hier à midi à Malans. L'assistante maternelle a été abattue froidement par son voisin. 

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Le tir était prémédité

L'octogénaire avait prémédité son acte. Hier, peu avant midi, il attendait l'assistante maternelle. Elle passe quatre fois par jour devant sa maison. L'homme de 85 ans a sorti son fusil semi-automatique. Comme le font les chasseurs, il s'est adossé à un muret pour stabiliser son tir. Et a fait feu sur sa voisine. A moins de neuf mètres de distance.

Le tireur n'était pas sous l'emprise de l'alcool. Lors de sa garde à vue n'a exprimé aucun regret. Il a tiré deux fois. Et affirme avoir visé sa victime à la tête. Pour ne pas blesser l'enfant qui se trouvait à ses côtés dans une poussette. 


Le tireur poursuivi pour tentative d'assassinat

Placé en garde à vue, l'octogénaire sera présenté en fin de journée au pôle de l'instruction à Besançon puis incarcéré. Un juge le mettra en examen pour tentative d'assassinat.
Le procureur a également demandé une mise en examen pour "mise en danger d'autrui" pour l'enfant qui se trouvait dans la poussette.

Selon les gendarmes et le procureur, l'homme a agit méthodiquement, froidement et pas sur un coup de folie. Des expertises psychologiques sont en cours.

Le procureur est revenu sur les plaintes et signalements faits par le passé par les habitants de Malans et le conseil municipal. "Il n'y avait pas de mobile sérieux pour retirer son arme à cette homme" a expliqué Jean-François Parietti. 


Un conflit de voisinage

Le mobile du tir reste lui encore flou. La compagne du tireur qui n'a pas vu le drame se profiler hier matin confirme qu'un conflit de voisinage existait entre les deux parties


Etat critique pour la victime

Marielle, 50 ans, la victime est toujours entre la vie et la mort au CHU de Besançon. Opérée la nuit dernière, elle a perdu un oeil. 



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