L’Association Amalthée-Marielle organisait ce samedi 2 mai une course et une randonnée en souvenir à Marielle Pâris. Cette assistante maternelle de 52 ans a été tuée il y a deux ans, en pleine rue, par un de ses voisins.
Une course pour éviter les drames, faire aboutir une loi. Pour faire réagir. 150 personnes, amis, famille et anonymes ont répondu à l’appel de l’association Amalthée-Marielle, association créée par les enfants de la victime.
Reportage de Jean-Christophe Galeazzi et Jean-Stéphane Maurice
Interviews de Aurélia Paris
fille de la victime et Jean-Luc Berceot
ancien maire de Malans/ Reportage de Jean-Christophe Galeazzi et Jean-Stéphane Maurice.
Retour sur les faits
Malans, 31 janvier 2013, Marielle Pâris se rend à l’arrêt de bus pour récupérer trois enfants dont elle a la garde quant elle est abattue de deux coups de fusil de chasse. L’auteur de cet indicible geste, Germain Hayau, 86 ans à l’époque, qui n’est autre que son voisin. Le procès
En début d’année, la cour d’assises de Haute-Saône a prononcé 15 ans de prison à l’encontre de Germain Hayau. L’homme a été reconnu coupable de l’assassinat de Marielle Pâris. Une peine jugée « satisfaisante » par l’avocat de la famille Me Weiermann « car elle retient la préméditation, l’intention de tuer ». Pourtant cette peine est en deçà des réquisitions de l’avocate générale qui avait, elle, demandé une peine de 20 ans.Un acte terrible que l’auteur va assumer, contrariant d’emblée la thèse de la folie.