La levée du blocus international contre l'Iran pourrait être une aubaine pour le site PSA de Vesoul. Le site fournissait l'Iran en pièces détachées pour les automobiles PSA du pays.
Le site de PSA à Vesoul est le centre mondial des pièces détachées du groupe automobile et emploie 280 salariés environ. Ils avaient directement pâti du blocus international contre l’Iran par le biais de départs volontaires, de chômage technique et de redéploiements internes.
A l’époque, l’Iran était le deuxième marché de PSA après le marché français.
De quoi nourrir beaucoup d’inquiétudes pour l’avenir du groupe.
Du reste, il est troublant de constater que les gros ennuis de Peugeot ont été concomitants au fameux blocus.
Dès lors, l’accord de Genève, provisoire et partiel, rappelons-le, peut-il redonner des raisons d’espérer à PSA en général et à Vesoul en particulier ?
La question a été posée hier à la direction à l’occasion d’un CE. Les réponses sont restées très empruntes de prudence.
Même analyse du côté des syndicats qui se réjouissent des nouvelles venues de Suisse mais qui jugent « prématuré » tout emballement excessif.
D’ailleurs, le groupe PSA du début du blocus n’est plus le même que celui d’aujourd’hui.
Comment le groupe automobile parviendra-t-il à profiter d’une levée complète et définitive du blocus et comment s’organisera-t-il ce jour là venu ?
Cela fait beaucoup d’inconnues pour les salariés de Vesoul.