Pour Octobre rose, la Haut-Saônoise Laurine Mercier va monter 15 fois de suite la Planche des Belles Filles !

Un défi fou réalisé pour une bonne cause. À 24 ans, Laurine Mercier, originaire du village de Roche-et-Raucourt (Haute-Saône), réalisera le 14 octobre un challenge sportif inédit : gravir en moins de 24 heures la terrible Planche des Belles Filles, et ce quinze fois d'affilée ! L'objectif : financer l'achat de VTT pour des personnes en rémission, dans le cadre d'Octobre rose.

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Quinze montées de la Planche des Belles Filles, réalisées à la suite. Un dénivelé positif de 8 848 mètres à avaler, sur 210 km. Le tout réalisé en moins de 24 heures... et à l'occasion d'Octobre rose. Voilà le défi qui attend, le 14 octobre prochain, Laurine Mercier. Qu'est-ce-qui a motivé la jeune femme de 24 ans, native de Roche-et-Raucourt, petit village de Haute-Saône, à se lancer dans un challenge d'une telle sorte ?

D'abord une passion, le cyclisme. Logique, nous direz-vous. "Pourtant, j'ai commencé le vélo il y a seulement deux ans, au sortir du Covid" s'amuse la Haut-Saônoise. "J'avais le désir de simplement faire du sport après cette période compliquée. Et j'ai tout de suite été piquée". C'est le moins qu'on puisse dire. En trois ans, elle passe des sorties ludiques aux courses cyclosportives (courses cyclistes amateurs) les plus prestigieuses, jusqu'à participer récemment à des ultras, des épreuves d'endurance à vélo longue distance, qui se déroulent en "terrains difficiles".

Donner une portée solidaire à la performance sportive

Tour d'Espagne amateur, traversée des Alpes, une troisième place arrachée sur la dernière Transjurassienne Cyclo'... Un quotidien "musclé, à raison de 15 heures de vélo par semaine" qui tranche avec une vie professionnelle au sein du département "ressources humaines" de l'entreprise Brioche Pasquier. 

Mais même si le sport est devenu "une drogue", il manquait quelque chose. "Sur le vélo, on est souvent tout seul" fait remarquer Laurine. "Avant l'été, j'ai eu envie de partager ma passion, en lui donnant une portée solidaire. Très vite, j'ai opté pour une action lors d'Octobre rose". Pourquoi cela ? De son propre aveu, la jeune femme n'a connu aucune tragédie familiale à cause d'un cancer. "Mais cette cause me touche tout de même" renchérit-elle. 

Il me semble absurde d'attendre qu'un proche soit malade pour agir. De par mon travail, j'ai eu à plusieurs reprises la douleur de devoir gérer des collègues atteint de la maladie. À un moment donné, j'ai eu envie de m'investir.

Laurine Mercier

Pour son Everesting (car l'Everest aussi a un dénivelé positif de 8 848 mètres), une cagnotte en ligne a ainsi été mise en place. Toutes les recettes seront investies dans l'achat de vélo Lapierre (partenaire de Laurine) pour des personnes en rémission. "Je me suis mise d'accord avec l'association dijonnaise Cami sport et cancer pour livrer les vélos à certains de leurs membres" explique la cycliste amateure. "Après la maladie, il faut se reconstruire physiquement, psychologiquement, professionnellement. J'ai à l'esprit la réintégration de tous mes collaborateurs en entreprise. Et je suis convaincu que le sport et le vélo peuvent aider".

La Planche des Belles Filles, c'est symbolique. Il s'agit de la première vraie montée que j'ai réalisée. Et puis j'y vois un clin d'œil avec Octobre Rose. C'est émouvant pour moi. Le fait d'être la première femme à tenter ce défi est aussi une motivation. C'est une occasion de mettre en avant le courage de toutes celles et ceux qui se battent contre la maladie.

Laurine Mercier

La Franc-Comtoise a donné rendez-vous à toutes les bonnes volontés qui voudraient participer à son aventure. "Une trentaine de personnes fera une heure ou deux de montée avec moi" sourit-elle. "Tout le monde peut participer, en marchant, en vélo, en courant ou en encourageant".

Et l'entraînement dans tout ça ? "Normalement, je devrais relever le défi, j'en suis déjà à 14 000 km cette année. Après, la Planche, c'est très costaud, une seule ascension peut vous couper les jambes. Il faut bien gérer son effort, on roule de nuit. Mais là, je ne cours pas que pour moi, donc j'aurai ce surplus d'énergie". On n'en doute pas.

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