Le tribunal de commerce de Dijon a validé la reprise de Parisot SAS par sa société mère P3GParticipations et la société EKIPA, une filiale du groupe. 345 emplois sont sauvés dans la commune de Haute-Saône.
La décision était attendue fébrilement par les salariés du fabricant de meuble de Saint-Loup-sur-Semouse, Parisot SAS. L'entreprise de Haute-Saône avait été placée en redressement judiciaire en juin dernier. Le tribunal de commerce de Dijon devait se prononcer sur l'offre de reprise du groupe P3GPatricipations qui n'est autre que la maison mère de Parisot SAS. L'instance a validé la cession de l'entreprise à P3GParticipations ainsi qu'à Ekipa, une autre filiale du groupe.
345 emplois sauvés.
Au total, 345 emplois devraient être préservés sur le site, des reclassements seront proposés. En comptant les départs en retraite, l'entreprise devrait licencier une soixantaine de personnes.
Malgré ces suppressions de postes, la décision du tribunal est une bonne nouvelle pour le site et pour Saint-Loup-sur-Semouse. Beaucoup craignait de voir le secteur sinistré en cas de fermeture définitive.
La société de meuble en kit a été créée en 1936, elle a compté jusqu'à 900 salariés dans ses plus belles années. Elle était une filiale de P3GParticipations qui en 2018 décrochait le prix Ulysse, prix décerné au meilleur retournement d'entreprise, comprendez au meilleur sauvetage.
En 2019, Parisot SAS a perdu 16 millions d'euros, entraînant le redressement judiciaire.