Foire de la Sainte-Catherine à Vesoul : veaux, vaches, cochons et catherinettes, succès dominical pour la 723e édition 

Des milliers de personnes dans les rues du centre ville de Vesoul ce dimanche 25 novembre. C'était la 723e édition de la Sainte-Catherine. Un rendez-vous incontournable en Haute-Saône.



Il est le roi de la fête. Le petit cochon de pain d'épices se mange nature, recouvert de chocolat blanc, au lait ou noir. Il s'en vend des milliers sur la foire... des cochons à votre prénom ! 
Ce cochon de pain d'épices symbolise le petit cochon (le vrai) qu'on venait acheter à la foire avant de l'engraisser pour l'hiver. 
Pas de vrais petits cochons cette année à la foire, en raison de la fièvre porcine africaine.

 



Elle sont les reines de la fête. Pas de gilets jaunes, mais du jaune et vert sur le chapeau. Ces demoiselles ont 25 ans et sont célibataires sans enfants. S'il y a 700 ans, la tradition voulait qu'on présente à la foire les filles à marier, aujourd'hui elles s'affichent juste pour participer au concours du plus beau chapeau. C'est un peu la tradition dans les familles de Haute-Saône. Ces jeunes femmes n'y voient rien de ringard ou sexiste. Elles nous disent être venues à la Sainte-Catherine pour s'amuser et passer un bon moment. 
 


La gagnante 2018 est Emilie Lanoy, de Quingey dans le Doubs. Elle a réalisé avec sa tante un chapeau tout en hauteur, à base de fleurs.

 


Elles étaient 32 catherinettes à participer cette année au concours. Le nombre de participantes avait été limité. Et d'années en années, les chapeaux sont de plus en plus sophistiqués. Ils sont notés sur leur composition et la quantité de travail fournie pour le réaliser.
 



Veaux, vaches, boeufs, de toutes les races. Place Pierre-Rénet, les agriculteurs avaient installé leurs bêtes. On vient ici présenter les plus beaux animaux pour tenter de convaincre les acheteurs et futurs acheteurs. Un concours et une vente aux enchères des animaux de boucherie était organisé comme tous les ans.

 


L’instant tressage : sous le hall des chevaux de trait, un concours de tressage était organisé. Il faut environ une demie heure pour tresser la queue et l’encolure d’un cheval de trait. Rencontre avec David Gacon, éleveur à Mélincourt. Il nous explique l'art de tresser. 
 

La foire de la Sainte-Catherine est aussi un lieu de travail : des contrôleurs de l'URSAAF ont fait la tournée des exposants pour vérifier que les contrats de travail sont en règle.

 
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