Le personnel de l'hôpital Jean Minjoz a obtenu de la municipalité 200 places de parking supplémentaires.
Le personnel du CHU au conseil municipal
Les personnels de l'hôpital Jean Minjoz, à Besançon, se sont invités en fin de journée au conseil municipal. Objectif, réclamer la gratuité du parking visiteurs du centre hospitalier.Et ce soir on pouvait noter certaines avancées : 200 places vont être libérées.
Besançon : grève des personnels du CHU
Les personnels étaient en grève ce mardi pour la gratuité du parking visiteurs.
Après une journée de grève le 13 mars dernier, des membres du personnel du CHU se sont invités au conseil municipal de ce jeudi 22 mars pour expliquer directement à la municipalité pourquoi ils revendiquent la gratuité du parking visiteurs. La municipalité a annoncé l'ouverture de 200 places supplémentaires pour désengorger le site.
Bonne nouvelle pour le personnel de l'hôpital Jean Minjoz ? La municipalité a annoncé ce jeudi soir l'ouverture de 200 places de parking supplémentaires sur le site du futur "Saint Jacques". De quoi désengorger temporairement le site. Mais pour les visiteurs, le parking "du haut" restera payant. Quid des patients qui restent plus de 2h30 à l'hôpital ?
A l'hôpital Minjoz, le parking visiteurs est devenu payant à partir de 2h30 de stationnement. Puis 60 centimes de l'heure, et enfin maximum 5 euros pour les 24 heures. Ce qui pose problème aux personnels : les parkings gratuits en sont encore plus engorgés.
"A partir de neuf heures, il devient impossible de se garer, ou alors il faut tourner pendant de longues minutes en espérant que quelqu'un s'en aille", nous racontait le 13 mars Colette Ruef, infirmière aux urgences de l'hôpital Minjoz et secrétaire du syndicat SUD. Voilà qui peut mettre en retard les personnels du CHU dans leur travail.
"La médecine du travail a même confirmé que c'était une cause de stress importante", ajoutait Colette Ruef.
Avant que le parking visiteurs ne devienne payant, certains salariés de l'hôpital pouvaient encore espérer se garer sans trop avoir à tourner pour trouver une place. Maintenant que le parking est payant, les autres parkings gratuits -et provisoires, en attendant l'arrivée du tram- sont complètement engorgés : par les visiteurs qui restent plus de deux heures et demie, et par les personnels, qui ne peuvent plus se garer "en haut".