Le député du Doubs dénonce les rumeurs qui le visent en marge des parties fines auxquelles auraient participé DSK.
Pierre Moscovici dénonce "les insinuations à la fois insupportables et inacceptables" sur "de prétendus SMS" publiés dans le journal Libération. Il envisage des poursuites judiciaires si cela devait se poursuivre.
Le président socialiste de l'agglomération de Montbéliard, qui pourrait prendre prochainement le poste de directeur de campagne de François Hollande affirme qu'il n'a "rien à voir" avec Fabrice Pazskowski, l'organisateur présumé des soirées coquines du Carlton de Lille. Pourtant selon Libération, les enquêteurs auraient identifié des SMS qui prouveraient que Dominique Strauss-Kahn a mis au moins trois de ses amis en relation avec ce proxénète présumé.
"Je ne peux pas laisser passer de telles attaques qui me visent en tant qu'homme et aussi en tant que responsable politique aujourd'hui investi au premier plan dans la campagne présidentielle de François Hollande" poursuit Pierre Moscovici.
Ces SMS n'auraient pas de lien apparent avec des soirées coquines. L'ancien ministre des affaires européennes de Lionel Jospin précise qu'il lui "est arrivé de rencontrer Fabrice Paszkowski" mais uniquement "dans un contexte militant, dans le Pas de Calais".